ALGÉRIE/ POLITIQUE : Les points forts de la marche du VI vendredi.

– Le mouvement gagne de l’ampleur : À Alger, comme dans les autres villes du pays,  il y avait au moins autant de marcheurs sinon plus que vendredi passé. Les mêmes images impressionnantes avec toutes les artères principales noires de monde, des jeunes et des femmes faisant la fête, brandissant et scandant des slogans rivalisant de génie.

– La réponse est claire : Vous voulez appliquer l’article 102 de la Constitution, mettez plutôt en œuvre l’article 7 qui dispose que le peuple est source de toute légitimité. Les manifestants ont signifié que le déclenchement de la procédure d’empêchement est dépassé et son application avec le dispositif législatif actuel, les hommes du pouvoir, à commencer par Abdelkader Bensalah, Tayeb Belaiz,  et surtout les institutions en place ne garantit pas un changement tel que le veulent les Algériens.

– La rue est dans l’après système : Aujourd’hui, les Algériens ne sont pas seulement dans l’après-Bouteflika, ils se projettent dans l’après tout le système. Ce qu’ils réclament désormais, c’est le départ de ce système et une feuille de route claire qui soit une garantie pour le changement et non une énième manœuvre du régime.

– Des slogans adaptés aux événements de la semaine : La rue a adapté ses slogans aux propositions du pouvoir, à celui-ci de faire de même et de mettre son discours en adéquation avec l’aspiration du peuple. « Ni Zeroual ni Bensalah, l’Algérie a besoin d’une vraie transition avec de nouvelles figures », « L’Article 102 est hors service » !, « Article 102 sans eux », « Lamamra, you are not representative of algerian population », « tous les articles de la Constitution, Non aux articles 102 et 104 de la Constitution », « système Dégage »…