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ALGÉRIE/ POLITIQUE : BRÈVES du  21e vendredi de mobilisation

Par Y.B.-- 12-Juil-2019 901

ALGÉRIE/ POLITIQUE : BRÈVES du  21e vendredi de mobilisation

“Dawla Madania, machi 3askariya”.

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 Ce nouveau vendredi de mobilisation du mouvement populaire intervient au lendemain des déclarations du chef de l’Etat major de l’armée, Ahmed Gaid Salah menaçantes à l’égard des manifestants qui oseront à nouveau brandir ou scander des slogans appelant à l’instauration d’un état civil en les qualifiant de “traîtres”. 

-Karim Tabbou au milieu des manifestants. Il dément au passage les rumeurs sur son arrestation diffusées par des pages Facebook hostiles à la révolution.

 

-Un mur humain a été dressé ce vendredi à  Alger pour protéger les  manifestants contre toute tentative d’interpellation.

-Ce 21e vendredi de contestation a attiré une véritable marée humaine à Alger. Les manifestants ont répondu au dernier discours, celui de mercredi, de Gaid Salah, qui s’était offusqué d’un slogan entonné lors de chaque manifestation, à savoir «dawla madania, machi 3askaria (Etat civil et non militaire».

-Setif : Dès la fin de la prière du vendredi, des milliers de marcheurs se sont rassemblés devant le siège de la wilaya tout au long de l’avenue de l’ALN et des artères adjacentes.

Considéré comme le “chef de la bande” depuis plusieurs semaines, le général-major Gaïd Salah a, une nouvelle fois, cristallisé une bonne partie du ressentiment des manifestants qui, dans leurs slogans, ont même appelé à l’incarcération de l’homme fort de l’armée, qualifié de “traître à la solde des Émirats”.

– Tensions à Alger après la tentative de la police d’arrêter un manifestant visiblement sans raison apparente. D’autres manifestants interviennent et le libèrent aux cris de « pouvoir assassin » et « Etat civil et non militaire ».

– Une jeune fille arrêtée à Jijel pour avoir brandi le drapeau amazigh,

-Le président du RCD Mohcine Belabbas arrache littéralement un manifestant des mains de la police qui venaient de l’interpeller à Alger-centre.

– A Alger le député RCD Atmane Mazouz a défilé avec le drapeau amazigh. Il dénonce une agression policière.

– Aïn Témouchent : sous une forte canicule, des centaines de manifestants ont battu le pavé ce vendredi pour réitérer leur revendications habituelles liées à l’instauration d’une démocratie et d’un Etat de droit garant de l’exercice plein et entier de la citoyenneté.

– Des jeunes chantent une nouvelle chanson pour le hirak : « Gouloulhoum ma tahchouhalnache ga3 bel balon… Nadou el houriya ikoun wache ikoun…. »

Ce 21e vendredi de contestation a attiré une véritable marée humaine à Alger. Les manifestants ont répondu au dernier discours, celui de mercredi, de Gaid Salah, qui s’était offusqué d’un slogan entonné lors de chaque manifestation, à savoir «dawla madania, machi 3askaria (Etat civil et non militaire».

-A Constantine, des manifestants scandent » Algérie libre et démocratique » puis entonnent des champs patriotiques.

-A Constantine, le peuple veut un État civil et l’application des articles 7 et 8 de la Constitution.

-A Blida, des manifestants brandissent une pancarte appelant à la libération de Lakhdar Bouregaa.

-Relizane : malgré la canicule, des milliers de manifestants défilent ce vendredi dans les rues. « Nous sommes déterminés à poursuivre notre révolution pacifique jusqu’à l’instauration d’une vraie démocratie par des élections transparentes », ont notamment lancé des manifestants.

-Un immense emblème national déployé par des manifestants à Alger qui scandent des slogans hostiles au régime.

– Dellys, dans la wilaya de Boumerdes, manifeste pour « un Etat civil et démocratique ».A Alger, des manifestants brandissent une pancarte appelant à la libération du Moudjahid Lakhdar Bouregaa.

-Mascara : des centaines de personnes manifestent ce vendredi dans la rue. « FLN dégage », lancent les manifestants qui réclament également l’instauration d’un Etat démocratique ».

 A Hadjout dans la wilaya de Tipaza, les manifestants réclament l’application des articles 7 et 8 de la Constitution.

La mobilisation des Oranais lors de ce 21e vendredi du hirak, est plus importante que les trois dernières semaines. Venus comme à leur habitude des différentes communes de la wilaya, les manifestants sont donc plus nombreux, malgré la chaleur torride et insupportable qui sévit dans la région.

-Oran : la mobilisation est intacte. Une imposante marche est observée actuellement. L’ambiance est festive. Beaucoup de familles défilent dans la rue arborant l’emblème national. Beaucoup de slogans en faveur d’un Etat de droit sont scandés sous forme de chants improvisés.

-A Tizi Ouzou, le 21e acte de la manifestation populaire déclenchée le 22 février dernier est marqué par une forte présence des citoyens. Dès la fin de la prière, des centaines, voire des milliers de marcheurs sont sortis Avec un seul mot d’ordre : le départ des personnes incarnant le système dont, notamment, Gaid Salah et Abdelkader Bensalah tout en insistant sur l’aspect pacifique des manifestations .

A Alger, la mobilisation est moins importante que vendredi dernier, mais les manifestants continuent d’affluer vers le centre-ville.

-Des manifestations ont actuellement lieu dans plusieurs villes : Alger, Oran, Bejaia, Constantine, Tizi Ouzou, Bouira, Tlemcen… La mobilisation reste forte malgré les dispositifs policiers. Les slogans n’ont pas varié, y compris « Dawla madania machi askaria » critiqué par le chef d’état-major dans son discours de mercredi.

Tlemcen : des milliers de personnes défilent en ce moment dans la rue. « Bedoui, Bensalah, dégagez », scandent notamment les manifestants qui marchent sous un soleil de plomb.

-Oran : des milliers de personnes manifestent dans les rues du centre-ville. « Djazaïr Hora démocratia » et « FLN Dégage », scande la foule.

-Les manifestants scandent à Alger “el istiqlal(indépendance)” à la grande poste.

A Béjaia, les manifestants rappellent “la hiwar la chiwar errahil obligatoire”. La canicule qui sévit dans la région n’a pas empêché les milliers de Béjaouis de prendre part, après la prière du vendredi, à la traditionnelle marche populaire à laquelle adhère la population urbaine et rurale. En effet, dès 14 heures, la rue est investi par des milliers de manifestants dont des familles, des jeunes et des personnes âgées drapés dans l’emblème national et arborant des pancartes et des affiches signifiant leur rejet du système actuel et leur vision sur l’avenir de l’Algérie.

– Les manifestants scandent à Tizi Ouzou “ça y est c’est bon le peuple est président” en ce 21e vendredi allusion faite à l’expiration de l’intérim du chef de l’Etat Abdelkader Bensalah. Le slogan “état civil et non militaire” a dominé les slogans scandés et les pancartes et banderoles brandies par les manifestants durant la manifestation hebdomadaire de ce 21e vendredi.

Les manifestants entonnent l’hymne national Kassamen depuis la place Ahmed Zabana d’Oran.

– Depuis Mostaganem, les manifestants rappellent que “l’armée est notre armée” mais refusent qu’une personne impose son choix aux 40 millions d’Algériens regroupés au niveau de la traditionnelle place de rassemblement des vendredi depuis le 22 février.

 Les manifestants lancent depuis Constantine “djeich echaab khawa khawa” et “dawla madania machi aassekaria”

“Libérez les détenus”, scandent les manifestants à Béjaia sortis encore nombreux ce vendredi.

 Les manifestants scandent à Tizi Ouzou des slogans hostiles à Gaid Salah pour ses récentes déclarations.

– Des centaines de personnes entament une marche depuis le quartier populaire de Bab El Oued vers Alger centre.Ils scandent des slogans hostiles au pouvoir et pour réclamer le changement du système.

-Les manifestants scandent des slogans en faveur de la libération des détenus d’opinion

 Alger : des slogans appelant à libérer les détenus du hirak : « Libérez nos enfants, ya hagarine ».

A Alger la manifestation commence à grossir. Des slogans hostiles au régime sont scandés.

Un jeune tente de s’immole en s’aspergeant d’essence près de la Grande Poste. Empêché par les citoyens, il a été embarqué par la police.

Début de la manifestation à Bejaia. Selon la page locale Bejaia Sois L’observateur, la mobilisation est forte pour ce 21e vendredi.

-« Le peuple veut la Coupe de la justice et de la liberté », dit cette pancarte, l’une des rares brandies à Alger.

-La police a confisqué un nombre important de pancartes hostiles au régime.

– Les manifestants scandent des slogans hostiles au chef de l’Etat major de l’armée Ahmed Gaid Salah.

-La police tente de disperser les manifestants et opère même des interpellations dont les motifs de ces interpellations ne sont pas connues.

-Les policiers anti-émeutes sont intervenus violemment dès le matin pour couper court à manifestation pacifique du 21e vendredi consécutif. Il y a même des manifestants qui ont été arrêtés pour avoir porté le drapeau national.

-Les forces de police semblent avoir été entièrement déployées à Alger-centre pour étouffer les marches. A tel point que devant la présidence de la République, le dispositif de police est réduit à seulement deux véhicules légers.

 Comme chaque vendredi, plusieurs barrages notamment de la gendarmerie ont été dressés sur les routes menant vers Alger. Lakhdaria. Boudouaou, Dar El Beida. Reghaia. Énormes bouchons.

Les premiers manifestants commencent à sa rassembler à la grande poste malgré les intimidations et les interpellations par des policiers fortement déployés à Alger.

– Les manifestants brandissant de drapeau national chassés ou interpellés de la grande poste à Alger, selon le journaliste indépendant Khaled Drareni.

-Barrages filtrants, fouilles, encerclement des lieux de la marche : Alger en état de siège

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– La Grande Poste et la place Maurice Audin sont occupées ce vendredi matin par un important dispositif policier en prévision du 21e vendredi de mobilisation populaire pour le départ du système et de tous ses symboles.

-Des centaines de manifestants bravent les mesures répressives des forces de l’ordre à la rue Didouche Mourad et scandent, en réponse à Gaid Salah, “Dawla Madania, machi 3askariya”.

-Ça a commencé avec le drapeau Amazigh et voilà maintenant les policiers s’en prennent aux porteurs de drapeau national. Selon le journaliste, Mustapha Bastami, plusieurs manifestants ont été arrêtés ce matin alors qu’ils portaient le drapeau national

-Les accès vers la capitale sont contrôlés par des barrages filtrant les automobilistes à la recherche des manifestants afin de les refouler. La gendarmerie nationale est déployée sur les autoroutes menant vers la capitale pour le même objectif.

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-la mobilisation sera une nouvelle fois l’un des principaux enjeux de la journée.

-Les forces de l’ordre semblent employer tous les moyens afin de mettre fin au mouvement populaire contre les symboles du pouvoir en place, principalement Abdelkader Bensalah, Noureddine Bedoui et Gaid Salah

-Depuis quelques semaines, le pouvoir multiplie les manœuvres pour réduire l’importance du Hirak. Sans succès pour l’heure. Le dernier vendredi, qui a coïncidé avec le 5 juillet, a été marqué par une mobilisation historique.

-Pour ce vendredi, les appels à manifester se sont multipliés tout au long de la semaine.

-Ce matin, les forces de sécurité se sont fortement déployées à Alger, filtrant les entrées au centre-ville.

-De l’huile a été versé sur les bords des escaliers menant au métro ainsi que sur les lampadaires, afin d’empêcher les manifestants de monter ou surtout, d’accrocher des drapeaux que les policiers ont généralement du mal à retirer

-Des camions de police ont été déployés dans les principales places de la capitale, avec visiblement comme objectif de réduire les espaces utilisés par les manifestants.

-un important dispositif sécuritaire a été mis en place à Alger en prévision de la 21eme grande manifestation du Hirak.

A Alger, la rue Didouche Mourad, la rue Khettabi et la place de la Grande Poste sont encerclées par des dizaines de fourgons de police.

 

-Plusieurs axes routiers menant vers Alger sont bloqués. Que l’on vienne de la nouvelle autoroute Est-Ouest, de Blida ou de Boumerdès, on se heurte automatiquement à des gendarmes munis de boucliers anti-émeute et à des camions et fourgons avec lesquels ils barricadent les routes.

-Même à l’entrée d’Alger, plus exactement à Dar El-Beïda, un énorme barrage filtrant de la gendarmerie national a été mis en place dès l’aube.

-Les trois quarts de cette «autoroute» sont occupés par des gendarmes sur des centaines de mètres, provoquant ainsi une file de véhicules sur plusieurs kilomètres.

-Le même constat a été fait par des automobilistes au niveau de l’entrée de l’autoroute Est-Ouest et celle menant de Blida vers Alger.

-Dans le centre de la capitale, le pouvoir renforce davantage le dispositif sécuritaire en encerclant les lieux où se déroule la marche de tous les vendredis.

-Des centaines de fourgons collés les uns aux autres sont alignés à la place Audin et la Grande Poste, des deux côtés de la route.

-Des milliers de policiers, en uniforme et en civil, sont mobilisés, procédant à des fouilles de passants, surtout les jeunes suspectés d’être étrangers à Alger.

-«Des pancartes et des étendards amazighs confisqués et des jeunes embarqués par dizaines dans des fourgons cellulaires stationnés à chaque recoin de la ville», affirme Saïd Salhi, vice-président de la LADDH, présent sur les lieux.

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