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Belhimer: ”Les complots contre l’Algérie ne changeront en rien sa position vis-à-vis des causes justes”

Par Y. Benrabia-- 16-Déc-2020 85

Le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer, a affirmé que les menaces et complots ourdis contre l’Algérie ne changeront en rien ses positions vis-à-vis de la question palestinienne et toutes les causes justes de par le monde, ajoutant que la récente décision du Maroc de normaliser ses relations avec l’entité sioniste n’était pas une surprise.

Dans un entretien au site électronique “Almayadeen.net”, M. Belhimer a souligné que l’Algérie “n’a pas été surprise par la décision du Maroc de normaliser ses relations avec l’entité sioniste, dans le sens où cette démarche constitue le parachèvement d’un processus de 60 années de relations entre les deux parties”.

“Nous avons suivi la situation de près et nous prenons les choses au sérieux, en tenant compte de ce qui convient le plus à notre pays”, a soutenu le Porte-parole du Gouvernement, ajoutant que la déclaration du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune dans laquelle il avait déploré “l’empressement pour la normalisation (avec l’entité sioniste), à laquelle nous ne prendrons jamais part” et souligné que “l’Algérie était et demeure prête à toute éventualité”reflétait la position de tout le peuple algérien. Belhimer est revenu, en outre, sur les tentatives de certaines parties de s’immiscer dans les affaires internes du pays, précisant que “l’Algérie n’hésitera pas à prendre les mesures nécessaires pour répondre à de tels agissements”.

Et d’ajouter: “l’Etat algérien a adopté les revendications légitimes du Hirak populaire, en optant pour sa constitutionnalisation et l’organisation de l’élection présidentielle et du référendum sur l’amendement de la Constitution, lequel insiste sur l’édification d’un Etat d’institutions et la promotion de la démocratie, ce qui a permis de barrer la route aux fauteurs de troubles, aux prédicateurs de la fitna et architectes de la destruction dissimulés sous le couvert d’appellations attractives telles les révolutions colorées et les périodes de transition”.

Au sujet de l’existence d’une campagne féroce menée contre l’Algérie, le Porte-parole du Gouvernement a souligné que “la réalité vécue confirme que toutes les manœuvres et scénarios concoctés dans les laboratoires du néolibéralisme par d’anciennes forces coloniales prouvent que l’Algérie et les pays dits d’équilibre qui ne sont pas dans l’orbite de ces forces, sont véritablement des pays ciblés, par tous les moyens, dans leur sécurité et unité”.

Pour M. Belhimer, “les tentatives de certaines parties de jouer la carte des menaces sécuritaires sont un fait confirmé par les récents développements dans la région ciblant précisément l’Algérie”, mettant en avant “l’opérationnalité de l’Armée nationale populaire (ANP) pour faire face à toutes les éventualités grâce à sa haute aptitude à riposter à toute manœuvre dans son fief”.

Evoquant la dernière résolution du Parlement européen sur la situation des droits de l’homme en Algérie, le ministre a qualifié cette résolution “d’insultante” pour ses auteurs et non pour l’Algérie, car elle est simplement fondée sur des allégations de même qu’elle met à nu la politique de deux poids deux mesures de ses auteurs en terme de traitement des questions des droits de l’homme.

“Sinon comment expliquer la publication de deux résolutions par ce Parlement sur la situation en Algérie contre son silence total sur les violations flagrantes des droits de l’homme à Paris, en Palestine occupée, au Sahara occidental et au Yémen”, s’est-il interrogé.

Évoquant le dossier du Sahara occidental, M. Belhimer a indiqué que “la justesse de la cause sahraouie en tant que question de décolonisation implique l’organisation d’un référendum d’autodétermination, soutenue par la légalité internationale et prévue particulièrement dans les résolutions et décisions du Conseil de sécurité, de l’Assemblée générale onusienne et de l’UA ainsi que du large mouvement de soutien et de solidarité internationaux”, saluant “la position de principe de la Russie et l’ensemble de ses décisions pertinentes au sein et en dehors du Conseil de sécurité”.

“Quiconque accrédite le processus d’occupation par le veto ou autre mécanisme est appelé à suivre la position de la Russie et à apprendre des expériences de l’histoire contemporaine qui ont rendu justice aux mouvements de libération et de la justesse du droit des peuples opprimés à l’indépendance, à la paix et à la sécurité”, a-t-il soutenu.

 

 

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