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Guerre en Ukraine: Elle se poursuit…

Par C.B.-- 01-Nov-2022 116

L’approvisionnement en eau rétabli à Kiev

Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a écrit mardi matin sur le réseau Telegram que « l’approvisionnement en eau des maisons des habitants de Kiev a été entièrement rétabli ». La veille, jusqu’à 80 % des habitants de la capitale en avaient été privés, après l’attaque massive russe visant des infrastructures énergétiques ukrainiennes.

Vitali Klitschko confirme aussi le retour de l’électricité, mais le maintien de coupures volontaires, « car le déficit du système électrique, après les attaques barbares de l’agresseur, est important ».

Accord sur les céréales : Erdogan va s’entretenir avec Poutine et Zelensky

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, va s’entretenir dans les prochains jours avec ses homologues russe, Vladimir Poutine, et ukrainien, Volodomyr Zelensky, à propos de l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, a annoncé le ministre des affaires étrangères turc, mardi. « Notre président va parler avec Poutine et Zelensky dans les jours à venir », a déclaré à la presse Mevlüt Çavusoglu. « Nous croyons que nous allons surmonter cela », a-t-il ajouté, assurant que l’accord sur les céréales « profite à tout le monde ».

La Russie, qui a annoncé vendredi qu’elle « suspendait » sa participation à cet accord, a mis en garde lundi contre le « danger » de continuer la navigation le long du corridor. Moscou, qui a dénoncé une frappe de drone en Crimée, exige que « l’Ukraine garantisse la sécurité » du couloir maritime. La Turquie et les Nations unies s’efforcent depuis de lever les objections russes.

Les autorités prorusses annoncent de nouvelles évacuations à Kherson

Les autorités d’occupation russes à Kherson, dans le sud de l’Ukraine, ont annoncé mardi avoir commencé le déplacement de milliers de personnes supplémentaires dans cette région où les forces de Kiev mènent une offensive. « Nous allons réinstaller et transférer jusqu’à 70 000 personnes » se trouvant actuellement dans une bande de quinze kilomètres de profondeur à l’est sur la rive gauche du fleuve Dnipro, a déclaré le gouverneur installé par Moscou à Kherson, Vladimir Saldo, dans l’émission radiophonique russe Soloviov Live.

La semaine dernière, les forces d’occupation russes avaient déjà annoncé que 70 000 civils avaient quitté leurs habitations situées à l’ouest sur la rive droite du fleuve et plus proches de la ligne de front. M. Saldo a affirmé que les nouvelles évacuations avaient été décidées en raison du risque d’une « possible attaque de missile » sur un barrage situé sur le fleuve et dont la destruction entraînerait l’« inondation de la rive gauche ».

« Nous avons déjà commencé » ces nouvelles évacuations et les personnes déplacées seront acheminées « plus en profondeur » à Kherson ou « dans d’autres régions de Russie », a déclaré M. Saldo, sans fournir plus de précisions. Lundi soir, ce dernier avait affirmé que l’évacuation permettrait aussi à l’armée russe de mettre en place une « défense en profondeur pour repousser l’attaque ukrainienne », semblant ainsi envisager la possibilité que les forces de Kiev traversent le Dnipro.

L’oblast de Kherson est partiellement contrôlée par la Russie, qui a annexé le mois dernier la portion qu’elle a conquise, en même temps que trois autres zones d’Ukraine sous sa coupe. C’est en raison des gains territoriaux réalisés par les soldats ukrainiens que les autorités d’occupation russes avaient demandé à la mi-octobre aux habitants de la rive droite de quitter leur domicile pour traverser le fleuve.

Joe Biden a appelé les grands pétroliers à “cesser de tirer profit de la guerre”.

“Le peuple américain jugera qui est de leur côté et qui ne pense qu’à ses bénéfices”, a déclaré le président américain lundi depuis la Maison Blanche, jugeant “scandaleux” les résultats publiés au troisième trimestre par les entreprises du secteur.

Le Kremlin accuse le Royaume-Uni d’avoir « dirigé et coordonné » le sabotage de Nord Stream

Le Kremlin a accusé mardi le Royaume-Uni d’être à l’origine des explosions ayant endommagé en septembre les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, construits pour acheminer le gaz russe en Europe. « Nos services de renseignement disposent de preuves suggérant que l’attaque a été dirigée et coordonnée par des spécialistes militaires britanniques », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

« Il existe des preuves que le Royaume-Uni est impliqué dans un sabotage, une attaque terroriste contre [ces] infrastructures énergétiques vitales, non pas russes, mais internationales », a poursuivi M. Peskov. « De telles actions ne peuvent pas être laissées [sans réponse]. Nous allons réfléchir aux mesures à prendre », a-t-il ajouté, dénonçant le « silence inacceptable des capitales européennes ».

Samedi, déjà, la Russie avait accusé des « représentants d’une unité de la marine britannique » d’avoir « participé à la planification, à la logistique et à la mise en œuvre de l’acte terroriste en mer Baltique le 26 septembre afin de porter atteinte aux gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 ». Le ministère de la défense britannique a dénoncé samedi les « fausses affirmations d’une ampleur épique » de Moscou pour « détourner l’attention ».

La présidence de l’UE évoque des sanctions contre la Biélorussie

Le premier ministre tchèque, Petr Fiala, dont le pays assume la présidence tournante de l’Union européenne, a déclaré mardi à son retour de Kiev que l’UE pourrait dorénavant sanctionner la Biélorussie, alliée de la Russie, pour son rôle dans le conflit en Ukraine. La Biélorussie assure ne pas vouloir s’impliquer directement dans la guerre, mais elle autorise des soldats russes à stationner sur son territoire, dont Moscou s’est servi comme base arrière pour l’invasion de l’Ukraine fin février.

« Nous sommes à présent en train d’examiner (…) le rôle de la Biélorussie et la nécessité potentielle de le cibler », a déclaré à des journalistes Petr Fiala. « Certaines sanctions contre la Biélorussie sont déjà en place mais nous ne pouvons accepter [qu’elle] soutienne la politique de la Russie ou que la Russie contourne l’impact des sanctions par le biais de pays comme la Biélorussie », a-t-il ajouté.

L’UE a imposé huit paquets de sanctions visant principalement l’industrie russe et des individus depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février. La Russie doit être « de plus en plus isolée », a ajouté M. Fiala. « Nous savons que les sanctions fonctionnent, nous pouvons le voir grâce à de nombreuses données, et nous devons continuer sans aucun doute. » « Nous devons réaliser que les attaques contre l’Ukraine sont conduites depuis l’espace aérien de la Biélorussie et que [le pays] fournit des armes à la Russie », a insisté pour sa part le ministre tchèque des affaires étrangères, Jan Lipavsky.

Minsk et Moscou ont annoncé en octobre une force militaire commune et l’armée ukrainienne s’est inquiétée de la « menace croissante » d’une nouvelle offensive russe depuis la Biélorussie, son voisin au nord. Selon le ministère de la défense biélorusse, « jusqu’à 9 000 soldats russes » et environ 170 chars seraient déployés en Biélorussie.

Un mort dans une attaque nocturne sur Mykolaïv

Le service d’urgence d’Etat ukrainien a écrit sur Télegram qu’une femme était morte, dans la nuit de lundi à mardi, victime de l’incendie de son immeuble à Mykolaïv. Cette ville du sud du pays aurait été visée par une attaque nocturne à la roquette, mettant le feu à un entrepôt et à l’étage d’un immeuble résidentiel.

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