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ALGÉRIE/ POLITIQUE:  Mokrane Ait Larbi : « Plusieurs initiatives mais absence de solution »

Par A.B.-- 19-Juil-2019 766

ALGÉRIE/ POLITIQUE:  Mokrane Ait Larbi : « Plusieurs initiatives mais absence de solution »

 

Le militant des Droits de l’Homme, Mokrane Ait Larbi a rendu publique vendredi une longue déclaration pour faire connaitre son point de vue sur la multiplicité des initiatives politique , en vue de la sortie de la crise et  réitère ses préalables pour ce qu’il estime être un véritable dialogue qui permettrait à l’Algérie de sortir du tunnel.

Pédagogique, l’avocat commence par rappeler que « le dialogue est un instrument pour le règlement des crises et le rapprochement des points de vue contradictoires entre différentes parties. »Puis  de rejeter « le dialogue pour le dialogue, ou un dialogue sans mesures d’apaisement et pas de dialogue sans garanties préalables »

Ces rappels faits, l’avocat se pose la question de savoir si « le dialogue auquel appelle le pouvoir  tend à satisfaire  les revendications populaires claires, exprimées de puis le 22 février ou bien juste pour préparer l’élection pour assurer sa propre survie »

Ensuite, il revient sur la réaction positive  du chef de l’Etat au sujet  de la dernière initiative prise par le « Forum civil pour le  Changement », qu’il considère comme allant dans le sens  sur « voie  de la concrétisation de la démarche proposée par l’Etat »

Au sujet de cette initiative, dont il ne semble pas donner chère de sa peau, le condamnant au même échec que celle lancée le 6 juillet par les “forces du Changement », Ailt Larbi rappelle que Djamila Bouhired a démenti  fait un démenti pour dire qu’elle n’est pas partie prenante et que Mouloud Hamrouche Et Taleb El Ibrahimi n’ont pas  été préalablement consultés pour être dans la listes des 13 personnalités proposée

Tout en se posant  encore la question de savoir le flou qui entoure toutes ces initiatives, qui  ne seraient selon lui qu’une forme de sous-traitance en faveur de la feuille de route du pouvoir, Mokrane Ait Larbi note que la  seule initiative crédible est celle proposée le 26 juin par les « forces de l’Alternative Démocratique »

Poursuivant, il estime qu’ « il est du droit d’une personne ou d’un groupe de personnes  de faire des propositions , de lancer des initiatives qu’elle jugent dignes de constituer une solution à la crise du système, mais l’initiative  n‘engage que son propre auteur »

Manière  de dire que les auteurs de toutes ces initiatives en faveur du dialogue ne représentent qu’eux-mêmes , mais surtout pas le mouvement populaire  qui n’est pas partie mais arbitre toujours aussi intransigeant sur ses revendications.

« Les partis et la société civile n’ont qu’à engager un dialogue au nom de leur militant et non au nom du Hirak qui ne peut être qu’un arbitre qui peut être en accord ou en désaccord entre les différentes parties du dialogue », observe l’activiste des Droits de l’Homme.

Ce dernier met en exergue la nécessité de « mesures d’apaisement », comme préalables à tout dialogue politique digne de ce nom, citant le respect des libertés, les Droits de l’Homme, le justice sociale, l’égalité, des valeurs absolues, selon lui  qui doivent être sanctuarisées quel que soit l’identité de la personne qui dirigera le pays à l’avenir »

Mokrane Ait Larbi rappelle encore son combat pour une  « Petite charte » ou une  Déclaration » qui contiendrait un SMIG démocratique intangible quelque soit la majorité présidentielle ou parlementaire avant tout dialogue »

Et de conclure  sa déclaration en soulignant que ce qui l’inquiète, c’est moins l’organisation de la présidentielle dans six mois ou n an , mais l’élimination d’une bande par une nouvelle bande qui contrôle les leviers du pouvoirs. « Et c’est bien ce qui risque d’advenir  si le but du dialogue est juste l’organisation d’une élection présidentielle sans garanties préalables »

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