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Guerre en Ukraine: Vladimir Poutine a signé l’annexion de quatre régions d’Ukraine à la Russie et la guerre continue

Par S.K.B.-- 30-Sep-2022 0

Les quatre dirigeants proprusses et Poutine ont signé tour à tour les documents d’annexion devant un public composé de membres du gouvernement, de députés et de sénateurs, et d’autres membres de l’élite politique russe avant de se prendre par les mains et de scander “Russie!” à l’unisson avec la salle.

“Ces décisions sont nulles et non avenues (…) La Crimée, Kherson, Zaporijjia, Donetsk et Lougansk sont l’Ukraine”, ont indiqué vendredi les 27 dans une déclaration. “Nous appelons tous les États et organisations internationales à rejeter sans équivoque cette annexion illégale”, poursuivent-ils.

“En sapant délibérément l’ordre international fondé sur des règles et en violant de manière flagrante les droits fondamentaux de l’Ukraine à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale (…) la Russie met la sécurité mondiale en danger”, accusent-ils.

L’UE continuera à apporter à l’Ukraine “un soutien économique, militaire, social et financier solide aussi longtemps qu’il le faudra”, insistent les 27.

Les soldats russes à Lyman combattent « à bout de forces »

Les soldats russes partiellement encerclés dans la ville stratégique de Lyman, dans l’est de l’Ukraine, combattent « à bout de forces » et la situation y est « difficile », a dit vendredi un haut responsable séparatiste prorusse, Denis Pouchiline.

« Les gars tiennent à bout de forces », a-t-il affirmé à un média local cité par les agences russes, en marge d’un rassemblement dans le centre-ville de Moscou célébrant l’annexion de quatre régions ukrainiennes par la Russie. « Presque toutes les routes logistiques (autour de Lyman) sont sous contrôle » de Kiev, a affirmé de son côté l’armée ukrainienne dans un communiqué.

LA NORVÈGE RENFORCE LA SÉCURITÉ À SA FRONTIÈRE

La Norvège va renforcer la sécurité à sa frontière avec la Russie dans l’Arctique, en y positionnant un hélicoptère de la police, et se tient prête à la fermer en cas de besoin, a annoncé le gouvernement vendredi.

Le pays scandinave partage dans le Grand Nord une frontière de 198 kilomètres avec son puissant voisin russe, et le poste frontalier de Storskog est aujourd’hui la dernière porte d’entrée, encore relativement ouverte, dans l’espace Schengen pour les citoyens russes munis d’un visa touristique.

Emmanuel Macron « condamne fermement l’annexion illégale » de quatre régions par la Russie

Emmanuel Macron a condamné vendredi « fermement l’annexion illégale » par la Russie de quatre régions d’Ukraine, qui représente « une violation grave du droit international », a indiqué la présidence française.

« Le Président de la République condamne fermement l’annexion illégale par la Russie des régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Zaporojie et Kherson. Il s’agit là d’une grave violation du droit international comme de la souveraineté ukrainienne. La France s’y oppose et se tient aux côtés de l’Ukraine pour faire face à l’agression de la Russie et recouvrer sa pleine souveraineté sur l’ensemble de son territoire », réagit l’Elysée après la signature par le président Vladimir Poutine de cette annexion.

“JUSTE ET LIBRE”

“Nous luttons pour la voie juste et libre”, affirme Vladimir Poutine. “Il faut mettre fin à l’hégémonie occidentale. C’est la bataille pour notre peuple, pour la grande Russie historique”, s’enflamme le président russe.

CESSEZ-LE-FEU

“Nous appelons le régime de Kiev à cesser le feu et à cesser immédiatement toutes les hostilités. Il doit revenir à la table des négociations”, appelle Vladimir Poutine depuis Moscou. “Les autorités ukrainiennes doivent respecter cette volonté du peuple à décider librement, c’est le seul chemin vers la paix”, martèle-t-il. “La Russie ne trahira pas le choix” fait par les quatre nouvelles régions annexées, continue le maître du Kremlin devant le gouvernement, les députés et sénateurs, et d’autres représentants de l’État russe.

Un bombardement fait une vingtaine de morts. L’Ukraine et la Russie s’accusent mutuellement d’avoir commis un bombardement qui a eu lieu près de la ville de Zaporijjia, non loin d’un point de passage entre la partie de la région contrôlée par les Ukrainiens et celle occupée par l’armée russe. Selon le parquet ukrainien, au moins 25 personnes sont mortes et 50 sont blessées. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a traité la Russie de “terroriste” et de “racaille sanguinaire” après cette frappe.

ZAPORIJJIA : ZELENSKY TRAITE LES FORCES RUSSES DE”RACAILLE SANGUINAIRE”

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est emporté vendredi contre la Russie, traitant ses dirigeants de “terroristes” et de “racaille sanguinaire” après une frappe sur une colonne de civils à Zaporijjia, qui a fait au moins 25 morts et 50 blessés.

“Seuls des terroristes complets peuvent faire ça et ne devraient pas avoir leur place dans le monde civilisé”, a-t-il déclaré sur Telegram, avant de lancer : “Racaille sanguinaire ! Vous répondrez certainement pour chaque vie ukrainienne perdue !”. Les autorités prorusses accusent en retour Kiev pour cette frappe meurtrière.

L’ARMÉE RUSSE “PARTIELLEMENT ENCERCLÉE” À LYMAN

Les forces russes sont “partiellement encerclées” dans la ville stratégique de Lyman, dans l’Est de l’Ukraine, a reconnu vendredi un haut responsable séparatiste, le jour de l’annexion prévue par Moscou de quatre régions ukrainiennes.

“À l’heure actuelle, Lyman est partiellement encerclée. La route de Svatové est sous notre contrôle, mais sous le feu périodiquement”, a indiqué sur Telegram Denis Pouchiline, à la tête du bastion séparatiste de Donetsk. Il a reconnu que les villages de Iampil et Drobychevé, proches de Lyman, “ne sont pas sous le contrôle total” de Moscou.

LES SOLDATS RUSSES À COURT DE MATÉRIEL MÉDICAL ?

Dans son point de situation quotidien sur la guerre en Ukraine, le ministère britannique de la Défense a affirmé qu’il a été demandé à certains réservistes russes, qui viennent d’être mobilisés, de se procurer leur propre matériel de premier secours pour le front. Les produits d’hygiène féminins auraient même été présentés auprès d’eux comme “une solution rentable”.

“La situation médicale des troupes des forces russes est probablement en train de s’aggraver”, note le gouvernement britannique. Non seulement “la formation médicale et la sensibilisation aux premiers secours sont probablement faibles”, mais “le manque de confiance des troupes russes dans un approvisionnement médical suffisant” risque aussi de saper le moral des soldats et les dissuader de lancer des offensives, estime-t-il.

“GUERRE LONGUE”

Écartant la possibilité d’un accord entre Kiev et Moscou pour mettre fin à cette guerre – au mieux, un “cessez-le-feu”, qui va “geler” le conflit, Y. Doutriaux, pense qu’en “dépit de toutes ses difficultés financières, la Russie a des ressources. Donc du côté russe, on a les moyens pour faire durer cette guerre, et coté ukrainien on est déterminés pour la poursuivre. Donc on est face à une équation pour une guerre longue”, estime-t-il.

KIEV ET MOSCOU S’ACCUSENT MUTUELLEMENT DE FRAPPES PRÈS DE ZAPORIJJIA

L’Ukraine a accusé vendredi la Russie d’avoir tué 23 personnes, des civils faisant la queue pour recevoir de l’aide humanitaire, au cours d’un bombardement dans la région de Zaporijjia (dans le sud du pays) que les Russes occupent en partie.

“L’ennemi a lancé une attaque à la roquette contre un convoi humanitaire de civils, les gens faisaient la queue pour se rendre dans la zone temporairement occupée, aller à la rencontre de proches, recevoir de l’aide”, a indiqué sur Telegram le gouverneur régional ukrainien, Oleksandre Staroukh, “il y a 23 morts et 28 blessés”.

De son côté, l’occupation russe dans la région a accusé l’Ukraine de cette frappe meurtrière sur une colonne de voitures civiles. “Les combattants ukrainiens ont commis un nouvel acte terroriste. Voyant que la population allait en masse dans la partie (occupée, ndlr) de Zaporijjia, ils ont frappé une colonne de dizaines de voitures civiles”, a indiqué sur Telegram un responsable de l’occupation régionale, Vladimir Rogov.

RÉSOLUTION À L’ONU

Le Conseil de sécurité de l’ONU votera vendredi sur une résolution condamnant les “référendums” d’annexion de plusieurs régions ukrainiennes et réclamant le retrait des troupes russes, texte qui n’a aucune chance d’être adopté en raison du droit de véto russe. La réunion aura lieu vendredi à 15h à New York (21h en France), avant une autre discussion prévue sur les fuites découvertes sur les gazoducs Nord Stream en mer Baltique, a précisé la présidence française du Conseil.

Le projet de texte vu par l’AFP “condamne l’organisation par la Fédération de Russie de soi-disant référendums illégaux” dans les régions de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia, et juge qu’ils ne peuvent avoir “aucune validité” ni “servir de base à une altération du statut de ces régions”, “y compris toute prétendue annexion” par la Russie.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a lui dénoncé sans équivoque jeudi l’imminence des annexions russes, estimant qu’elles n’ont “pas de place dans le monde moderne”.

KOUPIANSK TOTALEMENT REPRISE PAR KIEV

La Russie se prépare à annexer des pans de l’est et du sud de l’Ukraine, mais à Koupiansk dans le nord-est, les troupes de Kiev repoussent toujours plus loin leur adversaire, menaçant jusqu’à ses lignes d’approvisionnement. Si Moscou entend incorporer vendredi quatre régions d’Ukraine, celle de Kharkiv, cible précoce de l’invasion, a résisté aux ambitions du Kremlin, forçant ses troupes à se retirer à la faveur d’une contre-offensive début septembre.

Ces efforts se poursuivent avec la reprise de la totalité de la ville de Koupiansk, sur la rivière Oskil, ont constaté jeudi des journalistes de l’AFP. Des chars et des blindés ukrainiens manœuvraient librement dans cette cité industrielle, jusqu’à peu un point névralgique de la logistique russe.

La ville abrite un pont enjambant la rivière Oskil, désormais gravement endommagé, ainsi qu’une ligne ferroviaire utilisée pour approvisionner les troupes de Moscou.

L’Ukraine va continuer de « libérer ses terres et son peuple »

L’Ukraine va continuer de « libérer ses terres et son peuple », après l’annexion de quatre régions ukrainiennes par la Russie, a promis vendredi le ministre des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.

« Rien ne change pour l’Ukraine : nous continuons à libérer nos terres et notre peuple, en restaurant notre intégrité territoriale », a-t-il affirmé sur Twitter, fustigeant le président russe Vladimir Poutine qui « tente de s’emparer de territoires qu’il ne contrôle même pas physiquement ».

L’Ukraine va demander formellement son « adhésion accélérée à l’Otan »

Le président Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi que l’Ukraine allait signer une demande d’adhésion accélérée à l’Otan, quelques minutes après que la Russie a formalisé l’annexion de quatre régions ukrainiennes.

« Nous adoptons une mesure décisive en signant la candidature de l’Ukraine en vue d’une adhésion accélérée à l’Otan », a-t-il dit dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.

Volodymyr Zelensky traite la Russie de « racaille sanguinaire » après la frappe à Zaporojie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est emporté vendredi contre la Russie, traitant ses dirigeants de « terroristes » et de « racaille sanguinaire » après une frappe sur une colonne de civils à Zaporijjia, qui a fait au moins 25 morts et 50 blessés.

« Seuls des terroristes complets peuvent faire ça et ne devraient pas avoir leur place dans le monde civilisé », a indiqué Zelensky sur Telegram, avant de lancer : « Racaille sanguinaire ! Vous répondrez certainement pour chaque vie ukrainienne perdue ! ». Les autorités prorusses accusent en retour Kiev pour cette frappe meurtrière.

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