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Pourquoi le bermuda fait débat dans plusieurs lieux publics en Algérie ?

Par C.B.-- 25-Sep-2023 0

Les fortes chaleurs relancent le débat sur le port du bermuda dans plusieurs lieux publics en Algérie. Il questionne notre imaginaire collectif sur la tenue ‘’correcte’’  dans les lieux publics.

Est-il de bon goût, pour un homme (jeune, adolescent, adulte), de porter le short ou le bermuda dans les lieux publics ? Le débat est revenu cet été avec le retour des fortes chaleurs en Algérie. D’un côté, il y a les ‘’antis’’, considérant que le short (qui remonte jusqu’à mi-cuisse) et le bermuda (qui descend jusqu’au genou) n’ont pas leur place sur les lieux publics. De l’autre, il y a les ‘’pros’’, qui aimeraient pouvoir porter ces deux vêtements en toute liberté, c’est-à-dire sans se soucier du regard des autres, et surtout des remarques et ‘’interdictions’’ qu’ils pourraient subir de la part des vigiles et responsables (politiques, administratifs,…) de ces lieux.

Pour comprendre pourquoi le bermuda (ou le short) fait tant débat, il faut s’attarder sur les raisons données par les uns et par les autres.

Sous prétexte du caractère conservateur et de pudeur, certains considèrent cela comme une atteinte aux bonnes mœurs et signalent que cette tenue est à bannir. Ces interdictions sont justifiées par la nécessité de préserver la morale publique,  l’ordre public et l’éthique.

C’est ce qui se relaye souvent sur les réseaux sociaux, où l’on n’hésite pas à rappeler que cette tenue est contraire aux mœurs adoptées par l’administration ou tout simplement par des vigiles.

Cette polémique, s’il y a réellement polémique, se pose surtout dans les villes côtières, administrations, foires, salons d’exposition, magasins, hôtels, restaurants,  … où des citoyens, des jeunes surtout, “s’aventurent” en bermuda, puisqu’il fait trop chaud  ou ils sont en vacances.

Et en réalité, aucun texte applicable n’interdit le port d’un short, d’un bermuda ni même de sandales au travail. En principe, tout citoyen peut s’habiller comme il le souhaite. Reste que cette tolérance n’est pas considérée comme une liberté fondamentale. Une tenue peut donc être imposée par l’autorité territoriale, au titre de son pouvoir d’organisation des services. Mais ce qui est discriminatoire, c’est  quand des femmes en jupes courtes, en mini-jupe et même en bermuda ne sont pas inquiétées ou interdites d’accès. Elles ont même l’admiration et la priorité d’accès !

Beaucoup de citoyens ont fait part de leurs émotions face à ces interdictions ‘’deux poids, deux mesures’’ et espère que les interdits ne soient pas à la tête du cillent !

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