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Guerre en Ukraine: Des pays de l’OTAN vont « bientôt » livrer des avions F-16 à l’Ukraine

Par Y.B.-- 09-Oct-2023 0

« Les pays de l’OTAN ont fourni à l’Ukraine des armes pour des dizaines de milliards de dollars – et des avions de combat F-16 vont bientôt suivre », a assuré, lundi, le secrétaire général délégué de l’OTAN. Ce chasseur-bombardier de fabrication américaine est très polyvalent, d’où l’intérêt de l’armée ukrainienne pour ce modèle.

A la même tribune, la première ministre danoise, Mette Frederiksen, a affirmé travailler à l’expansion de la coalition de pays fournissant des F-16 à l’Ukraine. « Avec nos partenaires, nous travaillons à étendre et renforcer la coalition afin que l’Ukraine reçoive davantage de F-16 et que nous puissions former plus de pilotes », a-t-elle déclaré. « Tant que les Ukrainiens sont prêts à mener cette guerre pour notre liberté, faisons en sorte que la lassitude de la guerre n’ait pas sa place dans notre communauté transatlantique. »

Le commandant des forces de défense territoriale d’Ukraine remplacé

Volodymyr Zelensky a remplacé par décret le commandant des forces de défense territoriale ukrainiennes lundi. Par un décret, le général Anatoliy Barhylevych a été nommé nouveau commandant, et un autre a annoncé le retrait du général Igor Tantsyura, en poste depuis mai 2022. Aucune raison n’a été donnée à ce remplacement.

M. Barhylevych, 54 ans, servait depuis l’année dernière en tant que chef d’état-major des troupes dans l’est de l’Ukraine, où de lourds combats se sont déroulés. Composantes des forces armées, les forces de défense territoriale assurent la protection des installations critiques, luttant contre les actions de sabotage et de renseignement des forces russes.

L’armée russe a repoussé cinq opérations offensives ukrainiennes dans la région de Zaporijia, selon un responsable de l’occupation

Les forces armées ukrainiennes ont mené cinq opérations offensives près de Robotyne, dans la région de Zaporijia, rapporte un responsable de l’occupation russe, Vladimir Rogov, à TASS . Selon lui, l’armée russe a repoussé ces offensives, tuant au moins trente-cinq soldats.

Actuellement, l’armée ukrainienne est active dans deux secteurs près de Robotyne, en direction de Verbove et de Kopani, selon M. Rogov à TASS. « Dans le premier [secteur], deux attaques menées par des groupes d’assaut ont été repoussées, et, dans la seconde zone, trois attaques ont été repoussées. L’armée ukrainienne est de plus en plus active dans la zone Robotyne-Kopani », selon le responsable russe.

L’état-major ukrainien ne fait pas mention de ces opérations dans la région. « Dans la direction de Zaporijia, nos défenseurs ont repoussé une attaque de l’ennemi au nord de Novoprokopivka », ont simplement déclaré les militaires ukrainiens.

L’ONU dénonce l’obligation faite aux résidents des régions ukrainiennes annexées d’adopter la nationalité russe

Les résidents des régions ukrainiennes sous contrôle de Moscou sont quasiment obligés d’adopter la nationalité russe, a dénoncé lundi l’Organisation des Nations unies (ONU), soulignant que ceux qui s’y opposent risquent la détention. « Dans le territoire de l’Ukraine occupé par la Fédération de Russie, nous avons observé avec une profonde inquiétude une politique d’attribution massive de la citoyenneté russe aux résidents », a déclaré la Haute-Commissaire adjointe aux droits de l’homme, Nada Al-Nashif, devant le Conseil des droits de l’homme à Genève.

Elle a affirmé que les personnes qui choisissent de ne pas accepter le passeport russe « se retrouvent prises au piège », se voyant refuser l’accès aux services publics essentiels tels que ceux de la santé. Cette situation, a-t-elle expliqué, « accroît également le risque de détention arbitraire pour ceux qui résistent ». Cette tactique des Russes n’est pas nouvelle : la Russie distribue depuis des années des passeports aux Ukrainiens russophones de l’Est, dans les zones contrôlées par les séparatistes prorusses, ainsi qu’en Crimée annexée.

Depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, cette campagne est cependant devenue plus agressive. Selon des experts et des habitants interrogés par l’Agence France-Presse, des procédures de routine – versement des allocations, obtention d’un emploi ou maintien à celui-ci, accès à des traitements médicaux – sont conditionnées à des documents délivrés par la Russie. En avril, le président russe, Vladimir Poutine, a même signé un décret prévoyant que les Ukrainiens des zones occupées qui refuseraient la nationalité russe seraient traités à compter du 1er juillet 2024 comme des étrangers et devraient obtenir un permis de séjour, sous peine d’être expulsés.

Entre février et juillet, les services du Haut-Commissariat ont observé que les pratiques de détention arbitraire et de « mise au secret » de civils se poursuivaient dans les régions contrôlées par Moscou, avec trente-cinq hommes et huit femmes détenus arbitrairement par les forces armées russes. « Un an et demi après l’attaque armée de grande envergure de la Fédération de Russie contre l’Ukraine, nous continuons à être témoins de violations flagrantes et ininterrompues des droits de l’homme », a affirmé Mme Nada Al-Nashif, citant la torture généralisée, les détentions arbitraires et les violences sexuelles.

L’ONU est également préoccupée par le fait qu’aucun système n’ait encore été établi pour permettre le retour des enfants ukrainiens transférés vers la Russie ou les régions sous contrôle de Moscou. En septembre, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé à la tribune de l’ONU que ce transfert par la Russie de « dizaines de milliers » d’enfants était « clairement un génocide ». La Russie a répété devant le Conseil qu’elle ne se sentait pas concernée par un débat sur les droits de l’homme en Ukraine, estimant que le Haut-Commissariat sortait du cadre de ses attributions. « Une telle approche est inacceptable », a déclaré le représentant russe.

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