Une équipe de la protection civile tunisienne, constituée d’environ cinquante agents, est arrivée vendredi soir à Bouira pour participer à un exercice international de simulation de séisme, auquel sont également présents des détachements de renfort de première intervention (DRPI) de 42 wilayas du pays depuis jeudi, selon les informations recueillies.

Arrivée de Tunisie par la route via le poste frontalier d’Oum Tboul, cette équipe “prendra part à l’exercice international simulant un séisme de magnitude 6,8 sur l’échelle de Richter, dont l’épicentre a été localisé à quelques kilomètres au sud-est de la commune d’Oued El Bardi”, a expliqué le colonel Nassim Bernaoui, chargé de la communication à la direction générale de la Protection civile (DGPC)

Composée d’une cinquantaine d’agents de tous grades confondus, l’équipe de la protection civile tunisienne a déployé d’importants moyens matériels, notamment des camions, des fourgons de transport de blessés et d’autres véhicules de logistique, en vue de participer à cet exercice international lancé jeudi, avec la participation de détachements d’intervention de 42 wilayas du pays, selon les détails fournis par le colonel Bernaoui.

Dès leur arrivée, les membres de l’équipe tunisienne ont pris part à des réunions d’organisation à Oued El Bardi, ainsi qu’à des formations de recyclage avant de débuter leurs interventions sur le terrain à partir de dimanche.

“L’intervention de l’équipe tunisienne se déroulera à El Asnam ainsi qu’à Sour El Ghozlane, deux autres communes touchées par le tremblement de terre simulé”, a précisé le colonel Bernaoui.

Cet exercice consiste en une simulation d’un tremblement de terre d’une magnitude de 6,8 sur l’échelle de Richter, entraînant des pertes en vies humaines et d’importants dégâts sur le tissu urbain, les infrastructures et les habitations, a expliqué le même responsable.

L’objectif de cette manœuvre est de tester et d’évaluer l’état et le degré de préparation des différentes équipes d’intervention en cas de catastrophe, en tenant compte de plusieurs facteurs tels que le temps de mobilisation des équipes, les capacités en moyens et en équipes disponibles, ainsi que l’efficacité des formations et du recyclage des différents éléments.

L’exercice permettra également aux services de la Protection civile de tester concrètement le fonctionnement des différents niveaux de la chaîne de commandement, la couverture et l’organisation des transmissions, la coordination avec le module télécom en cas de rupture des réseaux de télécommunications, l’interopérabilité des détachements de renfort, ainsi que les techniques opérationnelles de sauvetage et de déblaiement, a ajouté le colonel Bernaoui.