Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé avec détermination que le dossier de la mémoire est inviolable et ne peut être soumis à des concessions ou à des marchandages. Il restera, a-t-il souligné, une priorité centrale pour notre nation jusqu’à ce qu’il soit traité de manière juste et audacieuse, rendant ainsi justice à la vérité historique.

Dans son discours à l’occasion de la Journée nationale de la mémoire, marquant le 79e anniversaire des massacres du 8 mai 1945, le président a réitéré l’inviolabilité et l’imprescriptibilité de ce dossier, le maintenant au cÅ“ur de nos préoccupations jusqu’à ce qu’il soit traité de manière objective et audacieuse, conforme à la vérité historique.

En exprimant sa volonté de se tourner vers l’avenir dans un climat de confiance, le président a souligné l’importance de la crédibilité et de la rigueur dans la gestion de ce dossier sensible, qui revêt une grande importance pour le peuple algérien et son histoire de lutte.

Il a également souligné l’engagement de l’État envers la préservation du patrimoine historique et des sacrifices consentis par le peuple algérien à travers les âges, dans sa lutte pour la liberté et la dignité face aux convoitises et aux tentatives de division.

Le président a rappelé que la Journée nationale de la mémoire commémore les massacres du 8 mai 1945, qui ont marqué un tournant dans la lutte du peuple algérien pour l’indépendance, symbolisant le début de la résistance armée et de la quête de liberté.

Il a souligné que ces massacres, avec leurs sacrifices et leurs drames, ont été des témoins éloquents du rejet du colonialisme et de la lutte pour la liberté et la dignité, incarnant le prix payé par les peuples colonisés pour recouvrer leur souveraineté nationale.