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Guerre en Ukraine: Missiles, mines, drones, céréales, menaces nucliaires,…

Par Yacine BENRABIA-- 04-Nov-2022 0

De nombreuses mines encore présentes dans la région de Kharkiv

Le chef de la région administrative de Kharkiv, Oleh Synehoubov, a déclaré ce matin sur Telegram  que les forces ukrainiennes avaient neutralisé « 471 objets explosifs au cours de la journée » dans la région. « Le danger des mines (…) demeure : hier, un homme de 69 ans a déclenché une mine à Izioum, il a été hospitalisé avec des blessures modérées » a-t-il averti.

M. Synehoubov a ajouté que des frappes avaient eu lieu dans sa région pendant la nuit, mais qu’aucune victime n’avait été signalée.

La Russie se battra-t-elle pour Kherson ?

Dans son analyse de la situation en Ukraine ce vendredi, l’Institut pour l’étude de la guerre note que « les forces russes continuent à se retirer de certaines zones de l’oblast du nord-ouest de Kherson ». Toutefois, l’ISW s’interroge sur la volonté des forces du Kremlin de se battre pour la ville de Kherson.

« Plus de 5 000 » civils évacués « chaque jour » de la région de Kherson

« Plus de 5 000 » civils quittent « chaque jour » leur domicile depuis la reprise des évacuations, mardi, dans la région de Kherson, a déclaré le ministère de la défense russe, vendredi, Moscou étant confronté dans ce territoire annexé du sud de l’Ukraine à une contre-offensive ukrainienne. « Les ingénieurs militaires transportent quotidiennement jusqu’à 1 200 véhicules civils, camions et voitures, ainsi que plus de 5 000 civils vers la rive gauche du Dniepr », a affirmé le ministère de la défense russe sur Telegram.

Les autorités d’occupation avaient annoncé, mardi, avoir commencé le déplacement de « 70 000 personnes » se trouvant actuellement sur la rive gauche du Dniepr. La semaine passée, les responsables locaux avaient déjà rapporté que 70 000 civils avaient quitté leurs habitations situées à l’ouest, sur la rive droite du fleuve, et plus proches de la ligne de front.

Les civils à Kherson « doivent être éloignés » des zones « dangereuses », affirme Poutine

Les civils qui se trouvent à Kherson dans le sud occupé de l’Ukraine « doivent être éloignés » des zones « dangereuses » de combat, a affirmé vendredi le président russe, Vladimir Poutine, lors d’une courte cérémonie sur la place Rouge à Moscou pour célébrer la Journée de l’unité nationale russe. « La population civile ne devrait pas souffrir des bombardements résultant de mesures offensives, contre-offensives et autres », a-t-il déclaré lors d’un échange notamment avec des volontaires russes engagés dans la région de Kherson, territoire dont Moscou revendique l’annexion depuis la fin de septembre.

« En fournissant continuellement des armes à l’Ukraine, en y envoyant des mercenaires, [les Occidentaux] sont absolument sans pitié pour les citoyens [ukrainiens]. A leurs dépens, ils favorisent leurs objectifs géopolitiques, qui n’ont rien à voir avec les intérêts du peuple ukrainien », a-t-il également lancé. Selon M. Poutine, ces efforts visent « à affaiblir, désintégrer, détruire la Russie ».

Sur le terrain, face à la contre-offensive ukrainienne, les autorités d’occupation avaient annoncé mardi avoir commencé le déplacement de « jusqu’à 70 000 personnes » se trouvant actuellement sur la rive gauche du fleuve Dniepr. La semaine passée, les reponsables locaux avaient déjà rapporté que 70 000 civils avaient quitté leurs habitations situées à l’ouest sur la rive droite du fleuve et plus proches de la ligne de front.

Les autorités russes démentent qu’un couvre-feu sera mis en place à Kherson

Les autorités russes d’occupation ont assuré vendredi qu’aucun couvre-feu ne sera mis en place dans la ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, quelques minutes après en avoir annoncé un.

« Un couvre-feu a été décrété dans la ville de Kherson, qui durera vingt-quatre heures sur vingt-quatre, afin que nous puissions défendre notre ville », avait déclaré dans un premier temps sur Telegram le responsable adjoint de l’autorité d’occupation russe à Kherson, Kirill Stremooussov.

Quelques minutes plus tard, il a supprimé sa vidéo, la remplaçant par une vidéo similaire mais tronquée, où il n’était plus question de ce couvre-feu, sans expliquer les raisons de cette modification.

Dans un troisième temps, M. Stremooussov a publié une nouvelle vidéo, assurant qu’« il n’y avait aucune restriction pour les habitants » à Kherson, malgré la poussée des forces ukrainiennes dans la région. Il a une nouvelle fois appelé le maximum d’habitants à « quitter » la ville, disant s’attendre à des « provocations » et à des « actes terroristes » de l’armée ukrainienne.

Des habitations touchées par des missiles russes cette nuit dans l’oblast de Zaporijia

Selon le gouverneur militaire régional, Oleksandr Staroukh, l’oblast de Zaporijia, dans le sud-est de l’Ukraine, a été visée par des missiles russes S-300 la nuit dernière. « L’un des missiles ayant heurté une conduite de gaz [sur un terrain vide], un incendie s’est déclaré et a depuis été arrêté », a-t-il déclaré sur Telegram

« Selon les rapports préliminaires, il n’y a pas eu de victimes », a-t-il ajouté, précisant cependant que des habitations avaient été touchées.

Pour la première fois, Kiev a utilisé des drones-suicides navals contre la flotte russe en Crimée

L’attaque ukrainienne contre le port d’attache de la flotte militaire russe en mer Noire, à l’aide de petites embarcations de surface autonomes, s’inscrit dans un mouvement plus large de dronisation du combat naval auquel réfléchissent beaucoup d’armées.

Les pays du G7 appellent la Russie à prolonger l’accord céréalier

Les pays du G7 appellent la Russie à prolonger l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, qui arrive prochainement à expiration, a rapporté vendredi un diplomate américain. « Tout le monde est d’accord sur la nécessité de prolonger l’accord céréalier de la mer Noire », a confirmé ce dernier à des journalistes sous couvert d’anonymat en marge d’une réunion des ministres des affaires étrangères du G7 à Münster, en Allemagne.

L’accord sur l’exportation de céréales, signé le 22 juillet sous l’égide de l’ONU et de la Turquie, est le seul conclu entre l’Ukraine et la Russie depuis le début de conflit, le 24 février. Moscou en avait suspendu plusieurs jours l’application, du 29 octobre au 2 novembre, accusant Kiev d’avoir attaqué avec des drones sa flotte en baie de Sébastopol, en Crimée, territoire annexé.

450 000 foyers privés d’électricité à Kiev

Dans un message publié vendredi matin sur le réseau Telegram,  le maire de Kiev, Vitali Klitschko, dénombre 450 000 foyers privés d’électricité dans la capitale, « une fois et demie de plus que les jours précédents ». L’élu explique la situation par la « surcharge » du réseau électrique du pays : « J’en appelle à tous les habitants de la capitale : économisez au maximum l’électricité, car la situation reste difficile ! »

La veille au soir, le chef de l’Etat, Volodymyr Zelensky, avait rapporté qu’« environ 4,5 millions de consommateurs [étaient] temporairement déconnectés » du réseau électrique, à Kiev et dans dix autres régions ukrainiennes. Les Russes « ne peuvent pas vaincre l’Ukraine sur le champ de bataille, c’est pourquoi ils essaient de briser [son] peuple » en se livrant à la « terreur énergétique », a-t-il lancé dans une allocution à l’intention de la population.

La fin annoncée de la mobilisation « partielle » en Russie suscite des doutes

La Russie en a-t-elle terminé avec la mobilisation « partielle » décrétée le 21 septembre par Vladimir Poutine ? Oui, à écouter les responsables russes.

Depuis le 28 octobre, le ministère de la défense a fait savoir à deux reprises, par voie officielle, que le processus était terminé. En tout 300 000 hommes auraient été appelés sous les drapeaux, parmi lesquels 82 000 seraient d’ores et déjà déployés en Ukraine, dans le cadre de l’« opération spéciale ».

Ces chiffres, fournis par Sergueï Choïgou, le ministre de la défense, correspondent aux objectifs fixés par le président, en conséquence de quoi « toutes les activités liées à la conscription des citoyens ont été arrêtées ».

Mais les témoignages affluent de Russes qui continuent à recevoir une convocation au bureau de recrutement. En l’absence de document officiel, juristes et simples citoyens craignent que le processus ne se poursuive, malgré les déclarations du ministère de la défense.

Medvedev qualifie de « traîtres lâches » ceux qui ont fui pour ne pas combattre en Ukraine

L’ex-président russe Dmitri Medvedev s’est emporté vendredi contre les milliers de Russes qui ont fui le pays pour éviter de combattre en Ukraine, les qualifiant de « traîtres lâches ». La Russie est « plus forte et plus pure » sans eux, a-t-il écrit sur le réseau social Telegram, à l’occasion de la Journée de l’unité russe, fête introduite par Vladimir Poutine en 2005 pour célébrer une victoire de 1612 sur les forces d’invasion polonaises.

Des dizaines de milliers de Russes ont quitté leur pays lorsque le chef de l’Etat a lancé l’invasion de l’Ukraine, le 24 février. Une deuxième vague de départs a été observée à l’annonce une mobilisation de 300 000 réservistes le 21 septembre. « Les traîtres lâches et les déserteurs cupides sont partis à mille lieues – que leurs os pourrissent en terre étrangère ! » Depuis que le Kremlin a envoyé des troupes en Ukraine, ce proche de Vladimir Poutine multiplie les messages de plus en plus hostiles aux Occidentaux sur les réseaux sociaux.

IEA

La conclusion “évidente” de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) représente des “preuves claires et irréfutables” de l’absence de tous préparatifs d’une “bombe sale” en Ukraine, a déclaré jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Nous avons donné toute liberté d’action” à la mission d’inspection de l’AIEA et après sa conclusion, “nous avons des preuves claires et irréfutables que personne en Ukraine n’a créé ou n’est en train de fabriquer des +bombes sales+”, a-t-il lancé dans son adresse quotidienne.

EXPULSIONS

L’Ukraine “condamne fermement” les “expulsions” d’habitants des régions de Zaporijjia et surtout de Kherson où la Russie procède à des “déplacements de masse forcés”, a affirmé jeudi le ministère ukrainien des Affaires étrangères. “L’administration d’occupation russe a commencé des déplacements de masse forcés d’habitants” de la région de Kherson, plus particulièrement de Skadovsk et Kakhovka, vers la Crimée ou vers la Russie, a-t-il ajouté.

G20

L’Ukraine ne participera pas au sommet du G20 prévu mi-novembre en Indonésie si le président russe y prend part, a affirmé jeudi Volodymyr Zelensky. “Ma position personnelle et celle de l’Ukraine est que si le dirigeant de la Fédération de Russie y participe, (alors) l’Ukraine n’y participera pas”, a-t-il déclaré.

Vladimir Poutine, invité par le président indonésien Joko Widodo, n’a pas encore indiqué s’il avait décidé se rendre physiquement ou non au sommet prévu à Bali.

OTAN

“Il est temps d’accueillir la Finlande et la Suède dans l’Otan”, a déclaré Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’organisation, en déplacement à Istanbul. Le dirigeant doit s’entretenir vendredi avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui bloque l’entrée des deux pays nordiques. Le chef d’État turc les accuse de protéger, entre autres, des combattants kurdes du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) considérés comme terroristes par Ankara.

Scholz demande à la Chine de faire jouer « son influence » sur la Russie

Le chancelier allemand a indiqué vendredi, lors d’une visite à Pékin, avoir demandé au président chinois Xi de faire jouer « son influence » sur la Russie afin qu’elle mette un terme à sa « guerre d’agression » contre l’Ukraine.

« J’ai dit au président (chinois), qu’il est important que la Chine fasse jouer son influence sur la Russie », a déclaré à la presse Olaf Scholz, « cela concerne la nécessité de respecter les principes de la Charte des Nations Unies, auxquels nous avons tous souscrit, cela concerne des principes comme celui de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, qui sont aussi pour la Chine une chose importante »

La Turquie et la Russie vont “livrer gratuitement” des céréales en Afrique.

 Le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue russe sont tombés d’accord pour venir en aide à des pays comme “Djibouti, la Somalie et le Soudan”.

 

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