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Guerre en Ukraine : Kiev n’a pas « craqué » et « triomphera » de la terreur russe, proclame Zelensky…

Par Y.B.-- 23-Fév-2023 0

L’Ukraine “n’a pas craqué”  et “triomphera” de la terreur russe,  a déclaré ce jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, à la veille de l’entrée du conflit dans sa deuxième année.

“Nous n’avons pas craqué, nous avons surmonté de nombreuses épreuves et nous triompherons. Nous demanderons des comptes à tous ceux qui ont apporté ce mal, cette guerre sur notre terre”, a-t-il affirmé dans un message publié sur les réseaux sociaux.

SCHOLZ APPELLE À NE PAS SE FAIRE D'”ILLUSIONS” SUR LA CHINE

Le chancelier allemand a appelé jeudi à ne pas se faire d'”illusions” sur la Chine, qui cherche depuis peu à se positionner comme médiateur dans le conflit ukrainien.

“Nous ne devrions nous faire aucune illusion sur la Chine, ils n’ont jusqu’ici pas pris position contre la Russie”, a déclaré Olaf Scholz dans une interview à la chaîne de télévision ZDF.

La Chine cherche depuis quelques semaines à jouer un rôle de médiateur dans le conflit ukrainien, évoquant publiquement un plan -pour l’heure encore vague- en vue de trouver une solution politique.

Pékin a promis de rendre publique sa proposition cette semaine, à temps pour le premier anniversaire du déclenchement de l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022.

 A Kiev, le Premier ministre espagnol dit espérer envoyer jusqu’à dix chars Leopard à l’UkraineLe Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a confirmé jeudi, en visite à Kiev, l’envoi de six chars Leopard à l’Ukraine et a dit espérer pouvoir en envoyer quatre supplémentaires dans les prochains mois. « Nous allons envoyer six Leopard 2A4. Notre intention est de voir si nous pouvons augmenter cela à un total de dix dans les semaines et les mois à venir, c’est-à-dire passer de six à dix », a déclaré Pedro Sanchez lors d’une conférence de presse conjointe avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. La ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, a précisé jeudi que les six premiers chars devraient être livrés à Kiev « fin mars, début avril ».

 Volodymyr Zelensky veut évoquer le plan de paix chinois avec PékinLe président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué vouloir discuter avec Pékin du plan de paix chinois pour l’Ukraine, jugeant « positive » l’implication de ce proche partenaire de Moscou mais précisant ne pas avoir vu le document. « Nous aimerions avoir une réunion avec la Chine. C’est dans l’intérêt de l’Ukraine aujourd’hui », estime-t-il.

« Que la Chine commence à parler de l’Ukraine et envoie certains signaux, c’est un point très positif », a-t-il également estimé, soulignant toutefois qu’il n’avait « pas encore » pu prendre connaissance du plan de paix chinois et qu’il était ainsi « trop tôt pour l’évaluer ». La Chine cherche depuis quelques semaines à jouer un rôle de médiateur dans le conflit ukrainien, évoquant publiquement un plan, pour l’heure très vague, en vue de trouver une solution politique. Pékin a promis de rendre publique sa proposition cette semaine, à temps pour le premier anniversaire du déclenchement de l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022.

 La Finlande va envoyer trois chars Leopard 2 à l’UkraineLa Finlande va envoyer trois chars Leopard 2 à l’Ukraine dans le cadre de la coopération internationale pour fournir à l’Ukraine des armes lourdes, alors que la guerre approche son premier anniversaire. «Nous allons envoyer plus de matériel défensif et participer à la coopération Leopard conjointement avec nos partenaires», a déclaré le ministre de la défense Mikko Savola dans un communiqué, ajoutant que l’aide incluerait aussi «une formation relative à leur usage et leur entretien».

Bardella évoque une « naïveté collective » face aux ambitions de PoutineLe président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella évoque jeudi « une naïveté collective à l’égard des intentions et des ambitions de Vladimir Poutine », provoquant une série de réactions politiques. Interrogé dans L’Opinion sur l’admiration « au sein de la droite française, de l’extrême droite et du Front national » pour le président russe, qui a décidé l’invasion de l’Ukraine il y a un an, Jordan Bardella répond : « Il y a eu une naïveté collective à l’égard des ambitions, à l’égard de la volonté expansionniste de Vladimir Poutine » et « ne pas l’admettre serait une faute morale ».

Il cite le choix d’Emmanuel Macron de recevoir Vladimir Poutine en grande pompe à Versailles juste après son élection en 2017. « Il est clair que le Vladimir Poutine d’il y a cinq ans n’est pas celui qui, cinq ans plus tard, décide d’envahir l’Ukraine et de commettre des crimes de guerre à Odessa ou à Marioupol ». Le Rassemblement national a toujours affiché une proximité avec le dirigeant russe, Marine Le Pen ayant même été reçue à Moscou pendant sa campagne de 2017. Plusieurs personnalités du parti, dont Thierry Mariani, défendent une position neutre de la France dans ce conflit et le maintien du dialogue avec le président russe.

Les sanctions ont un « effet négatif très important » sur l’économie russe, selon la secrétaire au Trésor américaineLes sanctions imposées à la Russie à la suite de son invasion de l’Ukraine ont un « effet négatif très important » sur l’économie russe, a déclaré jeudi la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen. « De la manière dont je le vois, nos sanctions ont eu un effet négatif très important sur la Russie jusqu’à présent. La Russie connaît désormais un déficit budgétaire significatif », a déclaré Janet Yellen avant une réunion du G20 à Bangalore en Inde.

Prigojine, patron de Wagner, beaucoup d’ambitions, autant d’inimitiésIl est utile au Kremlin mais joue les poils à gratter des élites. Il est ambitieux à l’extrême et viscéralement provocateur. Le patron du groupe paramilitaire Wagner affiche des ambitions politiques exponentielles, suscitant de profondes inimitiés. Longtemps tapi dans l’ombre, Evguéni Prigojine est sorti du bois à l’automne dernier pour revendiquer la paternité de Wagner, clamer des victoires militaires, assumer ses fermes à trolls et son art de la manipulation des opinions, notamment africaines. Tout en s’installant avec fracas dans le paysage politique russe.

Jamais, selon les analystes occidentaux consultés par l’AFP, un acteur non-officiel n’avait pris une telle importance dans l’action internationale de la Russie. Mais cette fulgurance est fragile. « Il est à la fois loué et diabolisé » et ses liens réels avec le président Vladimir Poutine font l’objet de tous les fantasmes, souligne Tatiana Stanovaïa, experte de la Russie pour le groupe de réflexion américain Carnegie endowment for international peace.

Chacun de ses succès lui vaut la promesse d’un avenir brillant, chaque échec annonce sa chute imminente mais « pour l’heure, aucune de ses versions n’est totalement réaliste », tempère-t-elle. Tout, chez l’homme d’affaires, est clivant. Son physique impressionnant, son regard noir sous un crâne lisse, son passé de criminel – il a passé neuf ans en prison pour vol et fraude –, ses saillies verbales.

Les superyachts d’oligarques, trophées de chasse des sanctions difficiles à saisirLa traque des « superyachts », signes les plus ostentatoires de la fabuleuse richesse des « oligarques », est devenue la vitrine des sanctions occidentales contre ces milliardaires russes réputés proches du Kremlin, mais ces fastueux navires s’avèrent difficiles à saisir.

« La majorité d’entre eux sont en Turquie et d’autres ont été repérés dans les Emirats », explique Alex Finley, autrice américaine et ancienne agente de la CIA, à l’origine du hashtag #YachtWatch. Quelques-uns ont aussi trouvé refuge dans les eaux des Maldives et aux Seychelles. Une poignée ont été immobilisés, et quelques autres rares bateaux, qui peuvent atteindre 100 mètres de long, ont été saisis par des Etats.

Ces bateaux sont équipés d’un système de localisation. A quelques rares occasions seulement, pour des raisons de sécurité, il est autorisé de l’éteindre, comme lorsque le bateau navigue dans des eaux infestées de pirates, précise Alex Finley. La position de chaque navire est donc normalement consultable en temps réel sur les sites de trafic maritime comme MarineTraffic ou VesselFinder. Certains yachts ont ainsi disparu des radars avant de refaire surface dans les eaux de pays qui ne sanctionnent pas la Russie.

Autre problème : la liste même des yachts concernés par les sanctions est difficile à établir. Les navires évitent le pavillon russe, qui ferait d’eux des cibles faciles des sanctions occidentales. Prendre un autre pavillon de complaisance est d’ailleurs un jeu d’enfant puisqu’il suffit de faire une demande auprès du ministère des affaires maritimes de l’Etat concerné. D’autre part, les navires appartiennent rarement directement aux oligarques, qui se servent de sociétés écran pour brouiller les pistes.

De nouvelles sanctions contre la Russie au menu d’une réunion du G7 FinanceLes ministres des Finances du G7 vont essayer de s’entendre jeudi en Inde sur un nouveau paquet de sanctions économiques contre la Russie, à la veille du premier anniversaire de la guerre en Ukraine. La réunion, à laquelle participent notamment la France, les Etats-Unis et le Japon, se tiendra en marge d’une réunion des ministres des Finances et des dirigeants des banques centrales du G20, organisée à Bangalore (sud).

« Dans le cadre du G7, nous plaiderons pour un renforcement des sanctions économiques contre la Russie », a prévenu lundi le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire. « Ces sanctions économiques sont efficaces, elles ont permis de diviser pratiquement par deux les revenus pétroliers de la Russie », a affirmé à la presse le ministre avant son déplacement.

« Les sanctions sont une arme de long terme, il faut donc qu’elles soient maintenues et qu’elles soient renforcées », a argué le ministre. La secrétaire d’Etat adjointe américaine aux affaires politiques, Victoria Nuland, a assuré que les Etats-Unis et leurs « partenaires du G7 » prévoyaient un « nouveau gros paquet » de sanctions contre la Russie autour du 24 février, date anniversaire de l’invasion russe de l’Ukraine.

Poutine promet la mise en service de son missile Sarmat cette année

Le président russe Vladimir Poutine a promis jeudi la mise en service cette année du dernier-né des missiles balistiques intercontinentaux, le Sarmat, un système surpuissant qui aurait connu des ratés selon des sources américaines. « Nous prêtons une attention particulière, comme toujours, au renforcement de la triade nucléaire. Cette année, les premiers lanceurs du système de missiles Sarmat seront mis en service », a-t-il indiqué dans une vidéo publiée à la veille du premier anniversaire de son offensive contre l’Ukraine et à l’occasion de la Journée du défenseur de la patrie.

Le Sarmat, dont la mise en service avait d’abord été annoncée pour 2022, a été décrit en avril dernier par le maître du Kremlin comme un missile capable de « déjouer tous les systèmes anti-aériens » et qui « fera réfléchir à deux fois ceux qui essayent de menacer » la Russie. Mardi, lors de son discours annuel très attendu, Vladimir Poutine avait annoncé la mise en service d’autres systèmes nucléaires, sans préciser lesquels et annoncé suspendre la participation de la Russie au traité New Start, dernier accord bilatéral de désarmement nucléaire liant Russes et Américains.

Le chef de Wagner annonce la livraison prochaine de munitions pour ses hommes en Ukraine

Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, a annoncé jeudi l’envoi de munitions à ses hommes en Ukraine, après avoir accusé l’armée de le priver de son ravitaillement, témoignant de son conflit avec la hiérarchie militaire. « Aujourd’hui à 6 heures du matin, ils ont annoncé que l’envoi de munitions débutait », s’est-il félicité dans un message transmis par son service de presse sur les réseaux sociaux, affirmant que « les principaux papiers ont été signés ».

Cette annonce intervient au lendemain d’un appel inédit à l’armée pour fournir des munitions à ses hommes, illustrant l’ampleur des tensions entre les mercenaires et l’état-major qui combattent côte à côte en Ukraine. « Des obus, il y en a. Mais il faut que des politicards, des salauds, des ordures apposent leur signature » pour qu’ils soient livrés, s’était emporté Evguéni Prigojine.

Vote attendu de l’Assemblée générale de l’ONU

A la veille de l’anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Assemblée générale de l’ONU se prononce jeudi sur une résolution réclamant une paix « juste et durable » en Ukraine, texte que Kiev et ses alliés espèrent voir recueillir le soutien le plus large. « J’en appelle à vous : c’est un moment décisif pour montrer soutien, unité et solidarité », a lancé mercredi le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba à la tribune, au premier jour des débats consacrés à l’invasion de l’Ukraine par la Russie commencée le 24 février 2022.

« Jamais dans l’histoire récente, la ligne entre le bien et le mal n’a été aussi claire. Un pays veut simplement survivre. L’autre veut tuer et détruire », a-t-il ajouté. L’Ukraine et ses alliés espèrent que le texte, qui sera soumis au vote à l’issue de cette deuxième journée, obtiendra au moins autant de voix qu’en octobre. 143 pays avaient alors voté pour la résolution condamnant les annexions de plusieurs territoires ukrainiens par la Russie.

AVERTISSEMENT DE L’ITALIE SUR UN “RISQUE D’INCIDENT” EN MEDITERRANEE

La marine russe a fortement accru sa présence en Méditerranée depuis le début de la guerre en Ukraine et a une “attitude agressive”, entraînant “un risque d’incident”, a averti jeudi le chef de la marine italienne.

“Les effets immédiats sur notre sécurité liés à la guerre en Ukraine ont été identifiés en mer et sont visibles avec l’augmentation impressionnante de la présence de la flotte russe en Méditerranée et dans la Mer Noire”, a affirmé le chef d’état-major de la marine italienne, l’amiral Enrico Credendino, cité par les agences AGI et Ansa.

La défense de l’Estonie « commence par l’Ukraine », commente la Première ministre estonienne

« Nous voyons clairement que notre défense en ce moment commence également par l’Ukraine parce que l’Ukraine combat la même menace (…) Donc tant qu’ils combattent là-bas, ils affaiblissent le même ennemi que le nôtre », a déclaré la Première ministre de ce pays balte, Kaja Kallas, dans un entretien avec l’AFP.

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