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Guerre en Ukraine : Lula réaffirme sa volonté de contribuer à une “solution négociée”

Par Y.B.-- 23-Avr-2023 73

Critiqué par les occidentaux pour ses récents propos au sujet de la guerre en Ukraine, le président brésilien Lula da Silva a réaffirmé samedi son refus de “participer” au conflit et sa volonté de contribuer à une “solution négociée” entre Kiev et Moscou.

“En même temps que mon gouvernement condamne la violation de l’intégralité territoriale de l’Ukraine, nous défendons une solution négociée pour le conflit”, a-t-il déclaré devant la presse à l’issue d’une rencontre à Lisbonne avec son homologue portugais, Marcelo Rebelo de Sousa.

“Nous avons urgemment besoin d’un groupe de pays qui s’assoient à table aussi bien avec l’Ukraine qu’avec la Russie”, a-t-il précisé en soulignant que “le Brésil ne veut pas participer à la guerre, le Brésil veut construire la paix”.

PROPOS DE L’AMBASSADEUR CHINOIS SUR LCI : KIEV RÉAGIT

Kiev a dénoncé ce dimanche une “version absurde” de l’histoire de la Crimée, annexée en 2014 par la Russie, après des propos polémiques de l’ambassadeur chinois en France qui a questionné sur LCI l’appartenance de la péninsule à l’Ukraine.

“Il est étrange d’entendre une version absurde sur ‘l’histoire de la Crimée’ de la part d’un représentant d’un pays scrupuleux au sujet de son histoire millénaire”, a lâché sur Twitter Mykhaïlo Podoliak, conseiller à la présidence ukrainienne.

Paris « consterné » par des propos chinois sur la Crimée

La France a affiché samedi soir sa « consternation » après des propos de l’ambassadeur de Chine en France, qui a nié la souveraineté des pays issus de l’Union soviétique et a questionné l’appartenance de la Crimée à l’Ukraine.

Interrogé vendredi soir sur LCI, Lu Shaye a en effet estimé que les pays de l’ex-URSS « n’ont pas le statut effectif dans le droit international parce qu’il n’y a pas d’accord international pour concrétiser leur statut de pays souverain ». Concernant la Crimée, un territoire ukrainien que la Russie occupe depuis 2014, il a déclaré : « Ça dépend de comment on perçoit ce problème. Il y a l’Histoire. La Crimée était tout au début à la Russie. C’est Khrouchtchev qui a offert la Crimée à l’Ukraine dans l’époque de l’Union soviétique. »

Le diplomate chinois a appelé à arrêter de « chicaner » sur la question des frontières post-soviétiques. « Maintenant, le plus urgent est d’arrêter, de réaliser le cessez-le-feu » entre Russie et Ukraine, a-t-il estimé.

Chypre affirme sévir contre les violations des sanctions contre la Russie

Chypre a annoncé samedi avoir pris des mesures sévères à l’encontre de personnes accusées par les Etats-Unis et le Royaume-Uni d’avoir aidé des oligarques russes à contourner les sanctions imposées à Moscou depuis l’invasion de l’Ukraine. Le commissaire aux finances, Pavlos Ioannou, a déclaré à la chaîne publique CyBC que les avoirs des personnes et des entités concernées avaient été gelés.

Le quotidien chypriote de langue grecque Phileleftheros a indiqué de son côté que Bank of Cyprus, la principale banque de l’île, a « informé 4.000 clients possédant un passeport russe et ne résidant pas dans un pays de l’UE que leurs comptes allaient être clôturés ».

Avant sa venue à l’ONU, Lavrov dénonce une décision « stupide » et « lâche » après le refus de Washington de délivrer des visas aux journalistes russes

Moscou « ne pardonnera pas » aux Etats-Unis leur refus de délivrer des visas aux journalistes russes accompagnant le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, lundi et mardi à l’ONU, a affirmé dimanche le ministre avant son départ vers New York.

« Nous n’oublierons pas, nous ne pardonnerons pas », a mis en garde Sergueï Lavrov face à la presse, dénonçant une décision « stupide » et « lâche » de Washington.

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