Des milliers de personnes étaient rassemblées mardi soir à Paris, pour la deuxième journée consécutive, pour protester contre les bombardements sionistes sur un camps de déplacés dans l’ouest de Rafah, ayant fait au moins 21 martyrs et 64 blessés, selon des médias locaux.
La Place de la République, dans le cœur de la capitale parisienne, était noire de monde et la statue qui trône en son centre était décorée de drapeaux palestiniens, avec une grande banderole réclamant: “Stop au génocide”.
Jusqu’à 4.500 personnes ont été rassemblées au plus fort de la soirée, selon le comptage de la préfecture de police.
La foule, compacte, scandait “Nous sommes tous des enfants de Gaza”.
Cette nouvelle frappe sioniste intervient alors que le bilan du massacre commis dimanche soir contre un camp de déplacés palestiniens à Rafah a atteint les 45 martyrs, suscitant une vive indignation internationale.
Lundi, selon la préfecture de police de Paris, quelque 10.000 personnes s’étaient déjà mobilisées contre la première frappe sioniste.
Depuis le 6 mai, l’occupant sioniste a lancé une offensive terrestre contre Rafah et s’est emparé du côté palestinien du point de passage séparant cette ville du sud de la bande de Gaza de l’Egypte.
Et depuis le 7 octobre 2023, l’agression génocidaire sioniste en cours contre Gaza a fait 36.096 martyrs et 81.136 blessés, selon un bilan communiqué mardi par les autorités palestiniennes de la Santé.
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