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ALGÉRIE/ POLITIQUE: Zoubida Assoul : «Le panel n’a aucune chance de réussir sa mission»

Par A.B.-- 31-Juil-2019 1043

ALGÉRIE/ POLITIQUE: Zoubida Assoul : «Le panel n’a aucune chance de réussir sa mission»
La Présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), Zoubida Assoul, a expliqué que le départ du système revendiqué par le Mouvement depuis son début ne concerne pas juste «les personnalités qui symbolisaient le système depuis vingt ans et même avant». Selon la magistrate ; le système ce sont «les hommes, les règles de fonctionnement de l’Etat et des pratiques ». Affirmant que le changement du système se fera par le changement des règles et parmi ces règles, indique-t-elle, il faut revoir la Constitution et d’autres règles qui concernent la pratique politique : la loi électorale, la loi sur l’information et l’audiovisuel, la loi sur les partis politiques, sur les associations, sur les manifestations, etc.», a-t-elle estimé dans un entretien sur Algeriepatriotique.

Pour elle afin de rompre avec ce système, il faudra libérer « l’action politique, sociale et syndicale, mais aussi donner la liberté aux Algériens de s’exprimer, de manifester comme le stipule l’article 49 de la Constitution » souligne la magistrate. Concernant le dialogue, Assoul a affirmé que pour aller à cette démarche, il faut préparer un environnement propice à celui-ci. « Ce ne sont même pas des préalables. Cet environnement consiste à ce que le pouvoir en place prenne certaines mesures d’apaisement car toute la société est en ébullition», suggère-t-elle.

La différence entre la mise en place des mesures d’apaisement et des préalables, selon elle, c’est que la réponse aux conditions du dialogue «n’est pas une concession de la part du pouvoir». Quant au panel de médiateurs, Assoul déplore que «malheureusement, c’est le pouvoir qui fait les choses à l’envers». C’est-à-dire, explique-t-elle, pour «désigner des personnalités, au départ, le pouvoir, «à travers le président de l’État, avait dit que ce serait la classe politique, la société civile, le débat et le dialogue qui devaient désigner les personnes représentatives ».
Or, aujourd’hui, « c’est le pouvoir qui les a désignées», précise-t-elle, sans prendre en considération le peuple qui occupe la rue.

Selon la présidente d l’UCP, le panel de Karim Younès «n’a aucune chance» de réussir sa mission. Et pour cause : «il y a eu un mauvais départ». Pour Assoul la démarche qu’il faut prendre en ce moment et qui corresponde à l’attente du peuple, de l’opposition et de toutes les personnalités en Algérie qui ont demandé à ce que le dialogue lui-même désigne les personnes et, pour cela, affirme-t-elle, nous pourrons aller vers une solution.»

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