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Education : cinq syndicats appellent à une grève nationale de trois jours

Par Y.B.-- 29-Avr-2021 41

Cinq syndicats de l’Education, réunis jeudi à Alger, pour évaluer la journée de protestation de mercredi, en guise d’avertissement au autorités, ont finalement opté pour l’escalade en annonçant une grève nationale de trois jours pour les 9, 10 et 11 mai prochains.

Dans un communiqué, les cinq syndicats, à savoir l’UNPEP, CLA, SATEF, SNTE et SNAPEST, ont réitéré leurs revendications socioprofessionnelles et pédagogiques qu’ils ont eu déjà à exprimer et déposées sur le bureau du ministre de l’Education.

Amélioration du pouvoir d’achat est le mot d’ordre générique de ces revendications qui portent sur “la majoration du point indiciaire dans le calcul des salaires”, “révision du système des primes et indémnités”, “rétablissement du droit à la retraite sans conditions d’âge” et “permanisation des travailleurs des Corps communs”.

Sur le plan pédagogique, les cinq syndicats réclament “la réforme du système éducatif” ainsi que “la révision des programmes scolaires”, insistant auprès de la tutelle pour que le partenaire social soit associé aux consultations pour poser sur la table leurs propositions.

Mercredi, à l’issue de sa réunion hébdomadaire, le Premier ministre a enfin réagi à la noria des grèves qui agitent depuis quelques semaines plusieurs secteurs, sur fond de revendications salariales, tentant de convaincre que “malgré les conditions économiques et financières difficiles que traverse le pays, notamment en raison des conséquences de la crise sanitaire mondiale et de ses répercussions sur la performance de l’économie nationale, les pouvoirs publics accordent une attention particulière à l’amélioration des conditions professionnelles, matérielles, et sociales des travailleurs dans divers secteurs.”

Il a également souligné que “cette conjoncture difficile qui a affecté notre pays, à l’instar du reste du monde, n’a pas empêché Monsieur le Président de la République de procéder à la mise en œuvre de ses engagements envers cette catégorie, notamment à travers la décision qu’il a prise, relative à l’augmentation du salaire minimum national garanti à 20.000 dinars et l’exonération d’impôts des salaires de moins de 30.000 dinars sachant qu’il s’agit de mesures dont ont bénéficié plus de six millions de travailleurs”.

Et sans vouloir aller frontalement contre les syndicats, Abdelaziz Djerad relève que “En dépit de ces efforts, il a été observé ces derniers temps une augmentation des protestations syndicales, derrière lesquelles se trouvent parfois des organisations syndicales non agréées, soulevant certaines revendications, dont les demandeurs sont pertinemment conscients qu’elles ne sont pas réalisables, témoignant ainsi de l’état de négligence que de nombreux secteurs ont connu depuis plus de 15 ans”.

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