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Guerre en Ukraine : Bombardements russes dans la région de Kiev ; « combats féroces » près de Bakhmout

Par Chabane BOUARISSA-- 27-Oct-2022 0

Ces « attaques » près de la capitale ont provoqué un incendie mais aucune victime n’est, pour l’instant, à déplorer, d’après le chef de l’administration militaire de la région.

«Des combats extrêmement féroces» ont lieu «près de Bakhmout», ville de la région de Donetsk dans l’est de l’Ukraine qui est depuis des mois une cible prioritaire de l’armée russe, a affirmé mercredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

«La situation sur la ligne de front ne connaît pas de changements significatifs. Des combats extrêmement féroces se déroulent dans la région de Donetsk, près de Bakhmout et d’Avdiïvka», a-t-il indiqué dans son allocution quotidienne publiée sur les réseaux sociaux. Mardi, sept civils ont été tués et trois autres blessés à Bakhmout, selon le gouverneur régional Pavlo Kyrylenko.

Les combats entre les armées ukrainienne et russe y font rage, les troupes de Moscou voulant à tout prix obtenir un succès après plusieurs revers depuis début septembre. «Les occupants russes ont déjà perdu autant d’équipements – aviation et autres – que la plupart des armées du monde n’ont tout simplement pas et n’auront jamais en service», a par ailleurs assuré Volodymyr Zelensky. Selon lui, «la Russie ne sera pas en mesure de compenser ces pertes».

Vladimir Poutine a blâmé le « soi-disant Occident », lors de la réunion du Club de discussion Valdaï

Lors de la réunion du Club de discussion Valdaï, qui se tient jeudi à Moscou, le président russe a blâmé le « soi-disant Occident » pour l’escalade des événements en Ukraine. L’Occident joue un « jeu dangereux, sanglant et sale » dans la guerre en Ukraine mais devra tôt ou tard entamer des discussions avec la Russie face à la crise systémique déclenchée par les événements internationaux des derniers mois, a estimé Vladimir Poutine.

Le président russe s’est par ailleurs livré à une virulente charge contre les Etats-Unis et leurs alliés, qu’il a accusés de chercher à contenir le développement d’autres civilisations et d’être « aveuglés » par le colonialisme. « L’Occident n’est pas en mesure de diriger le monde, mais il essaye désespérément, et la plupart des peuples du monde ne peuvent l’accepter », a-t-il affirmé, jugeant dès lors que le monde est en « situation révolutionnaire ». Selon lui, l’assaut contre l’Ukraine s’inscrit dans ce « changement tectonique de tout l’ordre mondial ».

« La Russie ne défie pas l’Occident, la Russie défend juste son droit à exister », a-t-il encore déclaré, accusant Américains et Occidentaux de vouloir « détruire, effacer [la Russie] de la carte ». Selon lui, le monde entre dans sa décennie « la plus dangereuse, la plus importante, la plus imprévisible » depuis la seconde guerre mondiale.

Vladimir Poutine a également estimé que l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) devrait se rendre « au plus vite » en Ukraine, le président russe accusant ce pays voisin d’effacer les preuves démontrant qu’il prépare une « bombe sale ».

Joe Biden n’a « aucune intention de s’asseoir » et discuter avec Vladimir Poutine au prochain G20

La Maison Blanche a expliqué jeudi que Joe Biden n’avait « aucune intention » de conduire un entretien bilatéral avec Vladimir Poutine lors du sommet du G20 auquel les deux dirigeants doivent assister en novembre à Bali, en Indonésie. Le président américain avait déjà annoncé qu’il n’avait « aucune intention » d’y rencontrer le prince saoudien Mohammed Ben Salman.

Utilisation d’une arme nucléaire, « bombe sale » : la mise au point d’Anthony Blinken destinée à la Russie

Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a prévenu la Russie des conséquences auxquelles le pays s’exposerait s’il utilisait une arme nucléaire dans la guerre en Ukraine. « Nous l’avons communiqué très clairement et directement aux Russes, y compris au président Poutine », a déclaré M. Blinken lors d’un entretien dans les bureaux de Bloomberg à Washington. M. Blinken a ajouté que les assertions de la Russie sur l’utilisation par l’Ukraine d’une prétendue « bombe sale » était encore « une autre invention » et que la Russie avait « l’habitude de projeter », c’est-à-dire d’attribuer à d’autres des comportements qu’elle envisage elle-même. Il a déclaré que cette rhétorique était « irresponsable ».

L’aviation russe décimée, selon Volodymyr Zelensky

Dans son allocution de mercredi soir, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé que l’Ukraine a abattu près de 250 hélicoptères russes depuis le début de la guerre. « Les occupants russes ont déjà perdu plus d’équipement – avions et autres – que n’en comptent et n’en compteront jamais la plupart des armées du monde. La Russie ne sera pas en mesure de récupérer ces pertes. »

Une centrale électrique en Crimée visée par une attaque de drone, selon les autorités prorusses

La centrale thermique de la ville de Balaklava, à proximité de Sébastopol, a été attaquée par un drone cette nuit, affirme Mikhaїl Razvojaїev, le gouverneur de Sébastopol, sur Telegram.

« L’un des transformateurs, qui était en maintenance et ne fonctionnait pas, a pris feu. Les employés de la centrale électrique se sont rapidement attaqués au feu. Le transformateur a été très peu endommagé. Il n’y a pas eu de victimes. L’incident n’a aucun impact sur l’alimentation électrique de Sébastopol et de la péninsule », écrit-il.

Incendie d’un dépôt pétrolier dans la « république populaire de Donetsk »

Un dépôt de pétrole dans la ville de Chakhtarsk, dans la « république populaire de Donetsk » (RPD) est en feu. Vitali Khotsenko, le chef de l’administration de la RPD, a expliqué à l’agence de presse TASS que douze  réservoirs de carburant avaient été endommagés près de la gare ferroviaire à la suite d’un bombardement par les troupes ukrainiennes. Le maire de la ville, Alexander Shatov, a affirmé que les troupes ukrainiennes avaient bombardé la gare de Chakhtarsk, provoquant l’incendie, rapporte l’agence de presse russe.

En Ukraine, un bataillon tchétchène se bat « contre l’impérialisme russe »

Un mélange de sentiments souffle le chaud et le froid sur les centaines de volontaires tchétchènes du bataillon Djokhar-Doudaïev qui combattent l’invasion russe au côté de l’armée ukrainienne.

Cela s’est traduit par une victoire, si importante à leurs yeux, lorsque la Rada d’Ukraine (le Parlement) a reconnu, le 18 octobre, l’indépendance de la république tchétchène d’Itchkérie, « temporairement occupée par la Russie ».

L’Ukraine est le premier pays à faire cette démarche diplomatique en réponse à l’annexion illégale de plusieurs de ses propres régions par Moscou : en ligne de mire, un affaiblissement de Moscou et l’espoir de faire renaître l’Itchkérie, la Tchétchénie indépendante.

La Russie est une « menace aiguë » mais la Chine est le plus grand défi pour le Pentagone

La Chine pose un risque « fondamental » pour la sécurité des Etats-Unis pendant les décennies à venir, tandis que la Russie représente une « menace aiguë », estime le Pentagone dans sa nouvelle stratégie de défense publiée jeudi, pour la première fois de concert avec la nouvelle stratégie nucléaire des Etats-Unis.

Le danger le plus profond et le plus grave pour la sécurité nationale des Etats-Unis, ce sont les efforts coercitifs et de plus en plus agressifs de la Chine pour refaçonner la région Indo-Pacifique et le système international conformément à ses intérêts et ses préférences autoritaires. La rhétorique de plus en plus provocatrice et les activités coercitives de la Chine à l’encontre de Taïwan sont déstabilisantes, risquent d’entraîner des malentendus, et menacent la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan.

La nouvelle stratégie américaine « cherche à empêcher une domination de la Chine sur des régions-clés tout en protégeant le territoire américain et en renforçant un système international stable et ouvert », ajoute le Pentagone, qui précise cependant qu’« un conflit avec la Chine n’est ni inévitable ni désirable ».

Quant à la Russie, elle pose un risque « aigu » qui a été « démontré le plus récemment par l’invasion injustifiée de l’Ukraine », selon le document. « L’invasion de l’Ukraine par la Russie souligne que le danger nucléaire persiste et pourrait s’aggraver, dans un contexte géopolitique de plus en plus concurrentiel et instable. »

Les Etats-Unis considèrent que leurs armes nucléaires sont destinées à « dissuader toute forme d’attaque stratégique », y compris conventionnelle, a également prévenu le Pentagone. « Cela inclut l’emploi d’une arme nucléaire, quelle que soit sa puissance, et cela inclut des attaques très importantes de nature stratégique avec l’usage de moyens non nucléaires », a précisé à la presse un haut responsable du ministère américain de la défense, expliquant que cette nouvelle approche est destinée à « compliquer la prise de décision » de l’adversaire.

ONU et CICR rencontrent à Genève des proches de prisonniers de guerre ukrainiens

Quatre femmes proches de prisonniers de guerre ukrainiens doivent rencontrer jeudi à Genève des représentants du bureau des droits de l’homme de l’ONU et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour leur demander une mobilisation accrue. Avant cela, ces femmes – épouse, fille ou mère de prisonniers de guerre – ont rencontré quelques journalistes, mais ont souhaité garder l’anonymat pour des raisons de sécurité. Elles étaient accompagnées de Hanna Zamazieieva, représentante de la délégation ukrainienne auprès du Congrès du Conseil de l’Europe. « Nous aimerions appeler [l’ONU et le CICR] à l’action », a expliqué en ukrainien Mme Zamazieieva, qui est également à la tête du conseil régional de Mykolaïv (sud de l’Ukraine).

Les familles demandent également la libération rapide des personnes non combattantes et la mise en place d’un mécanisme de communication avec les prisonniers de guerre. « En ce qui concerne le CICR, nous aimerions leur demander en outre d’aller sur place inspecter et de s’assurer du respect des conditions de détention. Nous aimerions leur demander d’agir rapidement et de s’impliquer davantage dans le processus », a souligné la responsable ukrainienne.

Le Parlement russe autorise la mobilisation des ex-détenus condamnés pour crimes graves

Les députés russes ont approuvé jeudi les amendements à la loi autorisant la mobilisation des anciens détenus qui ont été condamnés pour des crimes graves, lesquels pourront désormais être envoyés combattre en Ukraine. Il s’agit notamment des personnes qui sont sorties de prison il y a moins de huit ans (pour « crimes graves ») ou il y a moins de dix ans (pour les « crimes particulièrement graves »).

Jusqu’ici, la loi sur la mobilisation décrétée en septembre par le président russe, Vladimir Poutine, interdisait de recruter ce type d’ex-détenus. Désormais, seuls ceux qui ont été condamnés pour pédophilie, prise d’otage ou attentat, trafic de matériaux radioactifs, espionnage ou haute trahison ne pourront pas être mobilisés, selon les amendements votés jeudi par la Douma, chambre basse du Parlement russe.

Les députés ont également voté jeudi la loi réglementant le statut de volontaires censés « assister les forces armées » lors des conflits armés ou des opérations antiterroristes, dans le pays et en dehors de ses frontières. Selon cette loi, ils auront notamment « le même statut que les militaires contractuels ». « C’est juste : ils défendent notre pays », a souligné le président de la Douma, Viatcheslav Volodine, dans un communiqué.

Les promesses d’aide des Etats-Unis et de l’Union européenne pour 2023 sont « suffisantes »

Les promesses d’aide à l’Ukraine de la part des Etats-Unis et de l’Union européenne s’annoncent « suffisantes » pour 2023, a estimé jeudi la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, en marge d’une conférence organisée par la Commission européenne à Bruxelles.

Céréales: l’ONU «relativement optimiste» sur une prolongation de l’accord de la mer Noire

Le chef de l’agence humanitaire de l’ONU s’est dit «relativement optimiste» mercredi sur la prolongation de l’accord qui permet les exportations de céréales ukrainiennes, optimisme tempéré par la Russie qui a insisté sur ses revendications.

L’accord dit de la mer Noire, signé le 22 juillet sous l’égide de l’ONU, a mis en place pour 120 jours des procédures pour permettre l’exportation des céréales ukrainiennes bloquées par la guerre.

Le système a permis l’exportation de près de 9 millions de tonnes de céréales et de soulager la crise alimentaire mondiale provoquée par la guerre, mais les incertitudes autour de la prolongation de l’accord ont déjà fait remonter les prix de certains produits.

«Nous souhaitons qu’il soit renouvelé rapidement maintenant. C’est important pour le marché, c’est important pour la continuité», a commenté mercredi Martin Griffiths, qui s’est rendu récemment à Moscou avec Rebeca Grynspan, secrétaire générale de la Cnuced, organisation onusienne en charge du commerce et du développement.

«Je suis toujours relativement optimiste sur le fait que nous allons obtenir» cette prolongation, a-t-il ajouté, notant qu’il n’y avait techniquement pas besoin d’un nouvel accord mais que certaines procédures méritaient peut-être d’être réexaminées et «simplifiées».

«Nous ne voulons pas seulement voir l’Initiative de la mer Noire en faveur des céréales renouvelée pour aussi longtemps que les parties le permettront», a noté le responsable onusien, mais aussi la «levée des entraves aux exportations des céréales et des engrais russes».

Vladimir Poutine propose de modifier la structure de l’ONU et de son Conseil de sécurité

Vladimir Poutine a proposé jeudi 27 octobre de modifier la structure de l’ONU et du Conseil de sécurité de l’ONU, afin de mieux refléter “la diversité mondiale”, lors d’un discours à Moscou devant le forum de discussion de Valdaï. La décennie en cours est la “plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale”, a-t-il ajouté, estimant que la domination sans partage de l’Occident [conçu comme un ensemble homogène par le président russe] sur les affaires du monde touche à sa fin”. “Les Russes et les Ukrainiens forment un seul peuple, c’est un fait historique”, a également martelé l’homme fort de Moscou. Suivez la situation dans notre direct. 

L’UNESCO utilise l’imagerie satellite pour surveiller les dommages au patrimoine

Les Nations unies utilisent l’imagerie satellite pour surveiller les destructions de biens culturels et du patrimoine infligées par l’offensive russe en Ukraine et ont annoncé mercredi qu’elles rendraient prochainement accessible leur plateforme de suivi.

L’UNESCO, l’agence de l’ONU chargée de la Culture, a déclaré avoir pour l’instant enregistré 207 sites culturels endommagés depuis le début de l’invasion russe, le 24 février.

Il s’agit de 88 sites religieux, 15 musées, 76 bâtiments d’intérêt historique et/ou artistique, 18 monuments et dix bibliothèques.

De nouvelles coupures de courant attendues dans plusieurs régions d’Ukraine, notamment à Kiev

Après de nouvelles frappes russes sur des infrastructures énergétiques, la consommation d’électricité va être encore plus restreinte dans les régions du centre de l’Ukraine, a annoncé jeudi un conseiller de la présidence ukrainienne.

Sont concernées les régions de la capitale, Kiev, Tchernihiv, Tcherkassy et Jytomyr, a expliqué Kirill Timoshenko, sans préciser si les frappes avaient fait des victimes. « De telles mesures permettent aux compagnies énergétiques de réparer rapidement les installations endommagées et de maintenir l’équilibre du système » de production d’électricité, a précisé l’opérateur ukrainien Ukrenergo.

L’invasion de l’Ukraine dévoile un fossé grandissant entre pays africains et occidentaux

Les retombées de l’invasion de l’Ukraine par la Russie dévoilent au grand jour les contradictions entre l’aspiration des pays africains à une autonomie stratégique et la solidarité avec un pays européen agressé que réclament leurs partenaires occidentaux.

La 8e édition du Forum international de Dakar, conférence de dirigeants et d’experts sur la sécurité en Afrique, qui s’est tenue cette semaine, s’est fait l’écho de ces incompréhensions réciproques.

« L’Afrique n’est pas contre l’Ukraine, il ne faut pas qu’on ait l’impression que les Africains sont insensibles à la situation de l’Ukraine. Ce n’est pas ça du tout », a assuré l’hôte du Forum, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine (UA). « Mais les Africains disent que, au moment où l’Ukraine est en guerre, est envahie, est agressée, l’Afrique est en permanence agressée par le terrorisme », a-t-il argué.

Il a aussi déploré le manque de solidarité internationale avec le continent face à la crise économique et aux maladies, donnant le ton de beaucoup d’interventions de dirigeants africains.

Une disparité dont s’est également ému le ministre malien des affaires étrangères, Abdoulaye Diop, représentant d’un régime dominé par des colonels qui s’est retiré des instances du G5 Sahel, trop sensible selon lui aux « pressions françaises ». « Pour l’Ukraine, où on demande à l’Afrique de prendre position, en quelques jours, plus de huit milliards ont été mobilisés, a-t-il déclaré. C’est la politique de deux poids, deux mesures. Toutes les vies humaines, noires, blanches, rouges et jaunes se valent. »

Le Kremlin accuse l’Ukraine de s’être retirée des pourparlers avec la Russie « sur ordre » des Etats-Unis

Le Kremlin accuse l’Ukraine de s’être retirée des négociations de paix avec la Russie en mars à la demande des Etats-Unis, a déclaré aujourd’hui Dimitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, cité par l’agence de presse russe TASS. « Le texte était en fait prêt. (…) Et puis, tout à coup, la partie ukrainienne a disparu des radars, [elle] a déclaré qu’elle ne voulait plus poursuivre les négociations », a déploré le porte-parole de Vladimir Poutine, ajoutant que le président russe avait jugé « évident » qu’« un tel rejet des accords déjà convenus se soit clairement produit sur ordre de Washington ».

Mercredi, le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, président en exercice de la Cédéao, avait affirmé à Kiev que Vladimir Poutine, à qui il avait rendu visite la veille, « avait exprimé l’idée qu’il était prêt à négocier avec le président Zelensky ». Interrogé sur ces propos, M. Peskov a assuré que la Russie était « prête à garantir ses intérêts à la table des négociations ». « Nous le voulons, mais dans ce cas précis nous parlons d’une totale réticence de la part de l’Ukraine », a-t-il regretté, précisant qu’« il n’y avait pas de message spécifique » en plus à destination de la présidence ukrainienne. Volodymyr Zelensky a pour sa part rapidement balayé toute possibilité de discussions avec Moscou, dénonçant « la rhétorique préparée » de Vladimir Poutine. Il avait été encore plus catégorique à la fin de septembre, lorsqu’il a déclaré que l’Ukraine ne négocierait pas avec la Russie tant que Vladimir Poutine est président.

Les pourparlers entre Kiev et Moscou sont au point mort depuis le mois de mars, les deux parties se rejetant mutuellement la responsabilité de cette impasse.

La Russie prévient qu’elle pourrait cibler les satellites commerciaux occidentaux

Lors d’une intervention devant une commission des Nations unies, Konstantin Vorontsov, le directeur adjoint du département chargé de la non-prolifération et de la maîtrise des armements du ministère des affaires étrangères russe, a jugé que l’utilisation de satellites occidentaux pour soutenir l’effort de guerre des Ukrainiens constituait « une tendance extrêmement dangereuse », rapporte l’agence TASS

Qualifiant de « provocateur » le recours à ces satellites pour aider l’Ukraine, M. Vorontsov a précisé que ces « infrastructures quasi civiles pourraient constituer une cible légitime pour des frappes de représailles », a-t-il averti, toujours selon l’agence TASS. « Nous parlons de l’implication, par les Etats-Unis et leurs alliés, de composants d’infrastructures spatiales civiles, notamment commerciales, dans des conflits armés », a-t-il poursuivi, sans citer explicitement d’opérateur de satellites.

La centrale thermique de Balaklava, en Crimée, a été visée dans la nuit par une attaque de drone.

“Le transformateur a subi des dégâts minimes. Il n’y a pas eu de victime”, a fait savoir sur Telegram jeudi le gouverneur de Sébastopol, Mikhaïl Razvojaïev. Il précise que “l’incident n’affecte pas l’approvisionnement en électricité de Sébastopol et de la péninsule”. Le transformateur de la centrale, qui a pris feu, “était en maintenance et ne fonctionnait pas”, et “les travailleurs de la centrale ont rapidement géré l’incendie”.

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