Derniées informations
prev next

Guerre en Ukraine: Les bombardements continuent…

Par C.B.-- 08-Août-2023 2

La frappe russe contre un immeuble a fait 7 morts

Au moins sept personnes ont été tuées lundi par le tir de deux missiles russes sur un immeuble de cinq étages à Pokrovsk, dans l’est de l’Ukraine. Cette frappe a fait « cinq morts et quatorze blessés civils », a déclaré sur Telegram le chef de l’administration militaire de Donetsk, Pavlo Kyrylenko. « En plus, nous avons connaissance de deux employés des services de secours de l’Etat tués ainsi qu’un militaire. Neuf policiers, un employé de l’administration locale et un militaire ont été blessés », a-t-il ajouté. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait déclaré auparavant que la Russie avait frappé « un immeuble résidentiel ordinaire ».

 Deux civils tués dans la région de Kharkiv

Les autorités militaires de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine, ont fait état de la mort de deux civils, un homme et une femme, dans une frappe russe lundi soir contre le village de Kruglyakivka, où un bombardement avait déjà tué deux hommes la veille.

Des soldats polonais supplémentaires à la frontière avec la Biélorussie

Selon l’agence Reuters, le ministère polonais de la Défense a accepté d’envoyer des troupes supplémentaires à la frontière avec la Biélorussie, après une demande en ce sens du chef des gardes-frontières polonais hier.

Les recherches reprennent à Pokrovsk

Deux missiles russes sont tombés lundi soir sur un pâté d’immeubles de Pokrovsk, dans l’est de l’Ukraine, à quelques dizaines de minutes d’intervalle, faisant sept morts et 81 blessés, selon un bilan donné en fin de matinée par le chef de l’administration militaire de Donetsk, Pavlo Kyrylenko.

Une douzaine de bâtiments qui abritaient un hôtel, des cafés, des commerces, des appartements et des bureaux ont été touchés selon la même source. Mais c’est un immeuble d’habitations de cinq étages qui a été le plus affecté par la première frappe et l’hôtel voisin Droujba dans la seconde. Le ministre ukrainien de l’Intérieur, Igor Klymenko, a annoncé la reprise mardi à l’aube des opérations de secours, interrompues durant la nuit à cause du risque de nouveaux bombardements.

RÉPONSE UKRAINIENNE

“C’est un mensonge complet”, a répondu le porte-parole des centres de commandement dans l’est de l’Ukraine Serguiï Tcherevaty après que la Russie a affirmé avoir visé un centre de commandement militaire ukrainien à Pokrovsk. “De mémoire, c’est la quatrième fois qu’ils prétendent quelque chose comme ça”, a ajouté Serguiï Tcherevaty.

D’après le chef de l’administration militaire de Donetsk, les bâtiments touchés abritaient un hôtel, des cafés, des commerces, des appartements et des bureaux. Les plus affectés sont un immeuble d’habitation de cinq étages et un hôtel.

 L’armée russe affirme avoir frappé un centre de commandement à Pokrovsk

L’armée russe a affirmé mardi avoir frappé un centre de commandement militaire ukrainien à Pokrovsk, dans l’est de l’Ukraine, où au moins sept personnes ont été tuées la veille lors d’une double frappe sur des bâtiments civils, selon Kiev.

« Dans la zone de la localité de Krasnoarmeïsk [nom soviétique de Pokrovsk] un centre de commandement avancé du groupement ukrainien “Khortytsia” a été frappé », a indiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.

Moscou accuse Kiev de manipuler des Russes pour incendier des bureaux militaires

Les autorités russes ont accusé mardi l’Ukraine de coordonner une campagne téléphonique « massive » pour manipuler des Russes, en particulier des personnes âgées, et les conduire à incendier des infrastructures, notamment des bureaux militaires, en Russie. Les incendies de bâtiments publics, dont des bureaux de recrutement de l’armée, se multiplient depuis plusieurs mois, nourrissant des conjectures quant à l’impopularité de l’assaut russe contre l’Ukraine et quant à l’émergence de mouvements clandestins de résistance.

Pour les autorités, cette vague de vandalisme est essentiellement le fruit d’une opération téléphonique ukrainienne. « Les employés du ministère russe de l’Intérieur constatent une forte hausse dans nos régions de signalements sur l’utilisation d’une nouvelle tactique d’escroquerie téléphonique en provenance d’Ukraine », a dit ce ministère dans un communiqué.

La Géorgie dénonce « l’agresseur » russe 15 ans après la guerre

La Géorgie a dénoncé mardi « l’agresseur » russe et a prôné « la fin de l’occupation » de deux régions géorgiennes, pour le 15e anniversaire de la guerre avec la Russie. « Nous savions depuis longtemps que la Russie était un agresseur, nous savons cela et le monde entier le sait », a déclaré aux journalistes le Premier ministre géorgien, Irakli Garibachvili.

Dans la nuit du 7 au 8 août 2008, l’armée russe intervenait en Géorgie pour voler au secours de la petite région d’Ossétie du Sud, territoire séparatiste prorusse contre lequel Tbilissi avait lancé une opération militaire. En cinq jours, les forces de Moscou avaient mis l’armée géorgienne en déroute et menacé de prendre la capitale. Un accord de paix avait finalement abouti au retrait des troupes russes, mais Moscou a reconnu l’indépendance de l’Ossétie du Sud et d’une autre région séparatiste, l’Abkhazie, et y maintient depuis une forte présence militaire.

WAGNER

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a averti dans un entretien publié mardi que Wagner profitait de l’instabilité provoquée par le coup d’Etat au Niger, le groupe de mercenaires russes s’étant déjà rapproché du Mali voisin.

Le secrétaire d’Etat américain a dit à la BBC qu’il ne pense pas que Wagner – à l’origine d’une tentative avorté de rébellion contre Moscou en juin – soit à l’origine du coup de force qui a démis le président élu Mohamed Bazoum de ses fonctions.

“Je pense que ce qu’il s’est passé, et ce qu’il continue de se passer au Niger, n’a pas été orchestré par la Russie ou Wagner, mais (…) ils ont essayé d’en profiter”, a déclaré Anthony Blinken. “Partout où Wagner s’est rendu : mort, destruction et exploitation s’en sont suivies”, a-t-il ajouté.

NOUVELLES SANCTIONS BRITANNIQUES

Le Royaume-Uni a annoncé ce mardi une nouvelle salve de sanctions en réponse à l’invasion russe de l’Ukraine, visant les approvisionnements militaires de la Russie à l’étranger.

Le ministère britannique des Affaires étrangères cible 25 personnalités et entreprises supplémentaires, dont 22 situées hors de Russie, notamment en Turquie, en Iran, à Dubaï ou au Bélarus. Trois compagnies russes important du matériel électronique sont concernées.

“Les sanctions historiques annoncées réduiront encore l’arsenal russe et resserreront l’étau sur les chaînes d’approvisionnement qui soutiennent l’industrie de la défense de Vladimir Poutine”, a déclaré le chef de la diplomatie James Cleverly, cité dans le communiqué. “Ceux qui soutiennent la machine militaire russe n’ont nulle part où se cacher.”

 

les commentaire

Laisser un commentaire