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Cinéma- Contre-pouvoirs et La Bataille d’Alger dans les universités américaines

Par imene benrabia-- 10-Oct-2018 2450

invité par des grandes universités américaines, le réalisateur Malek Bensmaïl se rendra à New York, New Haven et Baltimore afin de présenter ses deux derniers films Contre-Pouvoirs et La Bataille d’Alger, un film dans l’histoire, et ce, du 24 octobre au 1er novembre 2018.

Le cinéaste Malek Bensmaïl présentera à New York, à la Columbia University, le 24 octobre, son film Contre-Pouvoirs (Checks and Balances dans sa version anglaise), une immersion au sein du quotidien El Watan durant la présidentielle de 2014, puis La Bataille d’Alger, un film dans l’histoire, le 25 octobre (The Batlle of Algiers, a film Within History dans sa version anglaise).

Les deux films seront suivis par une conférence-débat animée par Madeleine Dobie autour du travail du réalisateur. Le mardi 30 octobre, à Baltimore, à John Hopkins University, il présentera La Bataille d’Alger, un film dans l’histoire, suivi d’une conférence avec l’historien américain spécialiste de l’Algérie, Todd Shepard. Le jeudi 1er novembre, le documentaire La Bataille d’Alger, un film dans l’histoire sera projeté à Yale Unversity en présence de l’écrivaine Alice Kaplan.

Cette programmation coïncidera avec la commémoration du déclenchement de la Révolution algérienne. L’auteur de La Chine est encore loi et d’Aliénations, Malek Bensmaïl, exposera ainsi auprès du public américain son labeur de cinéaste au long cours, et sa manière d’aborder le réel de son pays sans tabous. Contre-Pouvoirs, Prix du meilleur documentaire au Festival du cinéma arabe de Fameck (France), est une immersion, caméra au poing et à l’épaule, au sein de la rédaction d’El Watan.

Le film La Bataille d’Alger, un film dans l’histoire est presque sacré pour le peuple algérien. Il parle de sa cause, sa Révolution, son histoire, son combat contre l’armée coloniale française. Et plus précisément, la fameuse et historique «Bataille d’Alger», en 1957, où l’armée française d’alors jouera son va-tout… en guerre. Une sorte de «solution finale», un casus belli déclaré contre une Casbah résistante, résolue à se sacrifier, pour démanteler la Zone autonome d’Alger échappant à son contrôle-structure de l’ALN-FLN durant la Révolution algérienne (1954-1962) créée à l’issue du Congrès de la Soummam, tenu le 20 août 1956 et concernant uniquement la capitale. Alors, le général Massu (Jean Martin) et ses troupes, les belliqueux et impressionnants «paras» (parachutistes), marcheront sur Alger, sur La Casbah. Et puis ces héros, Ali La Pointe, magistralement campé par le regretté Brahim Hadjadj, le petit Omar, Hassiba Ben Bouali…

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