Une tentative de marche par un groupe de manifestants a été avortée ce mardi à Alger par les éléments de la sûreté nationale.
La manifestation a éclaté vers 11h30 à la rue Larbi ben M’hidi Alger. Les manifestants se sont par la suite dirigés vers la rue pasteur avant qu’ils ne soient dispersés par la police. Selon plusieurs d’entre eux, les éléments de la sûreté ont usé de force pour empêcher la marche.

Le noyau des irréductibles a tenté, une première fois en fin de matinée, d’entamer la marche en criant comme mot d’ordre : “Dawla madania, machi âaskaria” (État civil et non militaire) et “Had el-hirak wajeb watani” (Le hirak est un devoir national). Il est, néanmoins, dispersé en quelques minutes par des policiers en uniforme.  Ils n’ont pas réussi à s’imposer face à un dispositif de sécurité fluide mais efficace dans l’intervention rapide et ciblée.

Des interpellations ont également été signalées. Selon des activistes plusieurs manifestants ont été arrêtés avant même le début du rassemblement et embarqué dans des fourgons cellulaires.
Les noms du journaliste Zohir Berkane, des étudiants Abdenour Ait Saïd, Zahra Saie et Anaies Matari, Chawki Hamoum, Kais Ouled Amr, Hacène Mebtouche, et le mineur Zain Attef et la iste est longue aujourd’hui parmi les étudiants,   ainsi que  des citoyens qui participaient habituellement à la marche des étudiants du mardi.