La défense aérienne russe a abattu un drone ukrainien alors qu’il s’approchait d’une base aérienne du sud de la Russie, les débris de l’appareil tuant trois personnes au sol, ont rapporté lundi les agences de presse russes.
« Le 26 décembre, vers 01h35 heure de Moscou (22h35 GMT), un véhicule aérien sans pilote ukrainien a été abattu à basse altitude alors qu’il s’approchait de l’aérodrome militaire d’Engels dans la région de Saratov », a rapporté l’agence de presse TASS citant le ministère de la Défense. « À la suite de la chute de l’épave du drone, trois techniciens russes qui se trouvaient sur l’aérodrome ont été mortellement blessés. »
Des médias ukrainiens et russes ont rapporté tôt lundi matin des explosions sur la base de Saratov, qui se trouve à des centaines de kilomètres des lignes de front en Ukraine. Selon l’agence de presse RBC-Ukraine, deux explosions se sont produites. Le média russe Baza, citant des habitants, a rapporté que les sirènes d’alerte ont retenti après qu’une explosion est survenue.
Vladimir Poutine utilise régulièrement le concept de « Russie historique » pour justifier l’intervention militaire en Ukraine par le besoin de rassembler Ukrainiens et Russes, qui ne formeraient qu’un seul et même peuple. « ”Diviser pour mieux régner” : ils ont toujours essayé de le faire, ils essaient de le faire maintenant, mais notre objectif est tout autre : unir le peuple russe », a-t-il affirmé. Selon Vladimir Poutine, l’armée russe « agit dans la bonne direction » en Ukraine.
Des armes russes déployées en Biélorussie
Il s’agit des systèmes de missiles tactiques Iskander (capables de transporter des ogives nucléaires) mais aussi des systèmes de défense aérienne S-400, selon un haut responsable du ministère biélorusse de la Défense, Leonid Kasinsky.
Jusqu’à présent, les forces russes ont utilisé la Biélorussie comme rampe de lancement pour des attaques de l’Ukraine. Le missile Iskander a une portée allant jusqu’à 500 km.
« Demain (lundi), nous exprimerons officiellement notre position. Nous avons une question très simple : la Russie a-t-elle le droit de rester membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et d’être à l’ONU ? » a dit dimanche le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba. « Nous avons une réponse convaincante et raisonnée : non, elle ne l’a pas. » Dmytro Kuleba a souligné que la question du siège permanent de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU – également détenu par les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et la Chine – était déjà en cours de discussion dans les cercles diplomatiques.
Précisant que cette question n’avait pas encore été évoquée lors de conférences de presse et dans les déclarations publiques de dirigeants d’Etats et de gouvernements, le chef de la diplomatie ukrainienne a mis en avant qu’ « à un niveau inférieur, les gens se posent déjà la question de savoir ce que la Russie devrait devenir pour ne pas constituer une menace pour la paix et la sécurité ».
Le puissant Conseil de sécurité est composé de 15 membres chargés de faire face aux crises mondiales en adoptant des sanctions, en autorisant des actions militaires et en approuvant des modifications de la charte des Nations unies.
La Russie pourrait reprendre les livraisons de gaz vers l’Europe via le gazoduc Yamal-Europe
La Russie serait prête à reprendre l’approvisionnement en gaz de l’Europe via le gazoduc Yamal-Europe qui avait été précédemment arrêté pour « des raisons politiques », a déclaré le vice-Premier ministre russe, Alexander Novak.
Un pont détruit par les russes dans la région de Kharkiv reconstruit
Le pont dans le village de Martove, dans la région de Kharkiv, a été entièrement restauré après avoir été détruit par les forces russes, selon le gouverneur de la région Oleh Syniehubov. Ce pont avait été détruit en septembre lors de la contre-offensive de l’Ukraine qui a repris de grandes parties de la région.
L’Ukraine instaure un couvre feu pour le soir du Nouvel An
La police vient d’informer la population qu’un couvre feu sera mis en place dans le pays pour la soirée du Nouvel an.
La Russie demande des «garanties de sécurité» pour «normaliser la situation»
Le vice-président russe du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, a déclaré que pour « normaliser la situation » (avec l’ouverture de négociations) la Russie avait besoin de « garanties de sécurité », selon le média russe Rossiyskaya Gazeta.
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