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ALGÉRIE/ POLITIQUE :  LA RÉSIDENCE D’ETAT DE TLEMCEN : L’ex-ministre Abdelwahab Nouri au cœur d’un scandale

Par Y.B.-- 23-Juin-2019 34

ALGÉRIE/ POLITIQUE :  LA RÉSIDENCE D’ETAT DE TLEMCEN : L’ex-ministre Abdelwahab Nouri au cœur d’un scandale

Le projet de la résidence d’État de Tlemcen qui a coûté à l’Etat la cagnotte de 500 milliards de centimes, lancé en fanfare par l’ex- wali, Abdelwahid Nouri , en 2008 , destiné à accueillir la nomenklatura algérienne, plus particulièrement, la famille de l’ancien ‘’Rais’’ et ses ministres et qui devait être inaugurée avant 2011, n’a jamais vu le jour ! Mais il a au moins servi de cheval de bataille au wali pour devenir ministre du tourisme en 2013.

Le projet de réalisation de la somptueuse résidence d’État de Tlemcen, dont la première pierre a été posée par Abdelaziz Bouteflika en personne en 2008, et qui devait comprendre 17 suites royales, un parcours de golf, de luxueuses villas, salles de conférences, piscines et autres est laissé à l’abandon depuis 2013, après avoir bouffé des sommes faramineuses. Ce projet retenu sur un site qui s’étend sur 10 hectares de superficie, situé sur le plateau de Lalla Setti sur les hauteurs de la ville de Tlemcen, devait être conçu à l’image du Club des pins d’Alger. Selon les sources de cette résidence, Club des pins bis, elle était destiné à accueillir la nomenklatura algérienne sur cette région de l’oranie, plus particulièrement, la famille de l’ancien ‘’Rais’’ et une grande partie des ministres et hauts responsables.  Ce mégaprojet d’un budget prévisionnel de 500 milliards de centimes a été confié, dans un premier temps, à l’entreprise égyptienne Arab Contractor’s, avant d’être interrompu puis repris par une société chinoise. L’ancien wali de Tlemcen, Abdelwahab Nouri , appelé à la tête du ministère du tourisme, en 2013, s’envole vers Alger laissant le projet à l’abandon. Et depuis, les travaux de la résidence officielle de Tlemcen ont été définitivement suspendus pour des raisons qui demeurent inexpliquées. Cette résidence qui devait être inaugurée avant 2011, afin d’accueillir les chefs d’État et les hautes personnalités du monde « musulman » à l’occasion de l’année de « Tlemcen, capitale de la culture islamique », est devenue aujourd’hui la plus chère vieille carcasse qui coûte 500 milliards de centimes. En 2015, le gouvernement avait accordé une rallonge budgétaire de 450 milliards de centimes pour l’achèvement des travaux de cette bâtisse qui n’a jamais vu le jour. Des sources indiscrètes révèlent que cette résidence d’État est érigée délibérément à proximité de la villa Rivaud, qui porte une histoire particulière pour Abdelaziz Bouteflika. C’est dans cette bâtisse que s’étaient réunis, en juillet 1962, Ahmed Ben Bella et les principaux chefs révolutionnaires de l’Ouest pour partir à l’assaut du pouvoir. Ce nouveau scandale financier révèle les graves dérives dans la gestion des fonds publics en Algérie, sous le règne d’Abdelaziz Bouteflika en l’absence de moindre contrôle des finances publiques.

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